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Algérie : Tebboune révolutionne l’investissement, les capitaux étrangers vont affluer

Algérie : Tebboune révolutionne l’investissement, les capitaux étrangers vont affluer

La nouvelle Algérie“, le président de la République, Abdelmajid Tebboune, l’a évoquée depuis le Koweït où il était en visite officielle mardi 22 et mercredi 23 février 2022. Comme il l’a fait samedi dernier au Qatar avec la diaspora algérienne, Tebboune a exposé ses plans pour doper l’économie algérienne…

Il a annoncé des dispositifs pour «l’ouverture économique de l’Algérie», la nouvelle loi sur l’investissement en fait partie. Le chef de l’Etat algérien a fait savoir que ce texte sera fin prêt dans quelques mois, rapporte Algérie 360°

Tebboune a indiqué que cette loi va mettre en place des procédures transparentes pour  faciliter la réalisation des projets des investisseurs, qu’ils soient algériens ou étrangers. Le président algérien a annoncé une vraie révolution : Les promoteurs étrangers pourront transférer en toute liberté les bénéfices faits sur le sol algérien ou les réinvestir dans le pays…

Très pédagogue, le chef de l’Etat algérien a exposé devant ses concitoyens installés au Koweït les grandes lignes de l’Algérie de demain, qu’il a déjà évoquées devant la presse nationale. «La nouvelle Algérie, c’est l’Algérie des comportements et non des individus. Le changement émane de la société. Le rôle de l’Etat n’est pas de changer, mais de gérer», a indiqué Tebboune…

Au sujet des startups, il a affirmé que tous les projets et idées des Algériens résidant à l’étranger sont les bienvenus et que les portes du pays sont grandes ouvertes. «Toutes les initiatives, que ce soit pour les jeunes Algériens ou la communauté établie à l’étranger et dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme ou les services» seront accueillies à bras ouverts.

Le chef de l’Etat a annoncé à l’occasion l’ouverture prochainement d’une ligne maritime entre l’Algérie et le Koweït. «On procédera avec les frères koweïtiens à l’examen de la possibilité d’ouvrir une ligne maritime entre les deux pays (…) les lignes aériennes et maritimes sont plus des questions commerciales que politiques, et ce sont les compagnies de transport qui définissent la rentabilité les lignes»…

L’Algérie n’avait pas connu un tel leadership depuis des décennies, c’est cela qui manquait à un pays qui s’est adossé trop longtemps à son matelas de devises très confortable, du fait des recettes du pétrole. Ce matelas sera encore plus dodu avec les tensions sur le marché des hydrocarbures à cause du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Il est grand temps d’en profiter pour transformer complètement l’économie algérienne, pour la diversifier et se mettre dans les meilleures dispositions pour gérer l’après-pétrole. Tebboune l’a bien compris et a décidé d’aller vite, très vite

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