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Algérie : Tebboune se lance, avec cette manne gazière c’est maintenant ou jamais

Algérie : Tebboune se lance, avec cette manne gazière c’est maintenant ou jamais

Dans la droite ligne de son plan pour construire l’Algérie de demain, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis sur les rails hier lundi 20 juin le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). Le chef de l’Etat a fait à l’occasion une allocution qui pointe l’urgence d’une mobilisation générale pour faire face aux défis imposés par une conjoncture internationale difficile…

«L’installation du président et des membres du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) est la dernière étape sur la voie dans laquelle nous nous sommes engagés ensemble pour l’accomplissement de notre devoir envers le peuple“, a déclaré Tebboune en direction de la jeunesse, rapporte Algérie 360°.

Nous ferons de ce conseil un espace de dialogue, de délibération, d’échange d’idées, de présentation de propositions et de prise de responsabilités (…). Nous sommes dans une situation qui appelle les efforts concertés pour renforcer la cohésion nationale et renforcer le front intérieur face aux défis régionaux et aux enjeux internationaux complexes (…). Nous parions avec confiance sur nos jeunes pour faire face à ces défis», a-t-il ajouté…

A noter que le CSJ est piloté par Mustapha Hidaoui et qu’il est composé de 348 membres dont 232 élus pour porter la voix des jeunes des wileyas. Autre élément de taille : La structuration de cet organisme s’est faite sur la base de la parité homme/femme.

Certes les choses se sont durcies à l’échelle de la planète, avec coup sur coup la pandémie du coronavirus et maintenant les ravages de la guerre en Ukraine, et c’est loin d’être terminé. Mais pour l’Algérie c’est une période faste parce qu’elle a ce qui fait courir le monde entier, les hydrocarbures. Alors il faut profiter de cette manne céleste pour régler les problèmes de la jeunesse et surtout bâtir l’économie de l’après-pétrole. C’est maintenant ou jamais. C’est le seul moyen de se mettre à l’abri des soubresauts sociaux – comme le “hirak” qui a agité le pays de 2019 à 2021 – et qui vont commencer à fleurir un peu partout dans le monde à mesure que la conjoncture mondiale se tend…

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