Economie

Algérie : un endettement public maîtrisé contrastant avec la Tunisie, le Maroc et l’Egypte

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L’Algérie affiche un ratio d’endettement public rassurant, équivalant à 47% du Produit Intérieur Brut (PIB). Hadj Mohamed Sebaâ, directeur général du trésor algérien, a révélé ces chiffres lors d’une récente intervention radiophonique, mettant en lumière une gestion financière prudente. Cette performance se détache favorablement des tendances de ces dernières années, notamment par rapport à 2020 où le ratio atteignait 55,6% du PIB. Bien que le ratio ait augmenté depuis 2019, où il était de 45,6%, la tendance actuelle reste positive.

La dette publique et la croissance économique en Algérie

La dette publique de l’Algérie, maintenant à 47% du PIB, demeure dans un seuil jugé positif pour l’économie. Les études indiquent qu’un ratio de dette publique inférieur à 40% stimule la croissance économique. Toutefois, un endettement supérieur pourrait induire des répercussions récessives, indiquant une utilisation inefficace des ressources empruntées.

Comparaison avec la Tunisie, le Maroc et l’Egypte

La situation de l’Algérie contraste fortement avec celle des autres nations maghrébines. En Tunisie, la dette publique dépasse les 80% du PIB, créant un dilemme pour l’État entre protection du consommateur et maîtrise des dépenses.

Le Maroc, quant à lui, affiche un taux d’endettement de 83,2% du PIB en 2023, un chiffre en hausse qui risque de s’alourdir avec de nouveaux emprunts.

De même, l’Égypte fait face à une dette publique élevée de 95,60% du PIB, exacerbée par des emprunts internes et externes dans un contexte mondial difficile.

L’Algérie, un Exemple de Stabilité Financière

Dans un environnement financier mondial tendu, l’Algérie se distingue par sa stabilité relative en matière de dette publique. Son endettement interne limité à 47% du PIB témoigne d’une gestion financière judicieuse, épargnant au pays les difficultés rencontrées par d’autres nations de la région. La prudence dans la gestion de la dette semble être la clé de la résilience financière de l’Algérie.

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