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Algérie : Une très bonne nouvelle et elle ne vient pas des hydrocarbures

Algérie : Une très bonne nouvelle et elle ne vient pas des hydrocarbures

La bonne nouvelle avait été ébruitée le 21 septembre dernier, elle a été confirmée hier lundi 3 octobre par le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, lors du discours de politique générale du gouvernement devant les élus de l’Assemblée populaire nationale (APN). Dans cette allocution axée sur 5 volets relatifs à l’action gouvernementale, de septembre 2021 à août 2022, dans tous les domaines, on a essentiellement retenu les performances de l’Algérie en matière d’exportations hors hydrocarbures…

«Les exportations hors hydrocarbures ont enregistré une hausse sensible de 42%, passant de 2,61 milliards de dollars fin août 2021, à près de 4 Milliards de dollars fin août 2022″, a déclaré Aimene Benabderrahmane, cité par Algérie 360°. Une très bonne nouvelle pour l’économie nationale, une de plus, dans la perspective du virage de l’après-pétrole/gaz déjà amorcé par les autorités

Au sujet de la balance commerciale, un excédent de près de 14 milliards de dollars a été enregistré fin août 2022, contre un déficit de 862 millions de dollars à la même période de l’an dernier, a indiqué le Premier ministre.

Quant à la balance des paiements, elle affiche un excédent de quelque 9,1 milliards de dollars, contre un déficit de 4,4 milliards de dollars durant la même période en 2021, toujours d’après lui…

Autre motif de satisfaction : le net rebond de la croissance économique, +4,7% selon Benabderrahmane, après les tourments infligés par la pandémie du Coronavirus.

Le sujet brûlant du moment – et pas qu’en Algérie -, l’inflation, n’a pas été éludé devant les parlementaires. Le Premier ministre a admis que l’indice des prix à la consommation (IPC) «a enregistre une hausse de +7,2% à fin 2021, contre +2,4% à fin 2020», ajoutant que «cette inflation est principalement tirée par les produits alimentaires (+10,1%) et les produits manufacturés (+6,3%) ».

Benabderrahmane a souligné que cette tension inflationniste est «le résultat de la flambée des prix des matières premières et des produits alimentaires, la perturbation des chaînes d’approvisionnement et l’augmentation des coûts du fret, des facteurs ayant accru la concurrence féroce sur ces produits, d’autant que cette situation a eu un impact sur la sécurité alimentaire et sanitaire des pays».

 

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