Economie

Alors que Saïed cherche un programme pour le futur gouvernement, l’économie risque le naufrage

Alors que Saïed cherche un programme pour le futur gouvernement, l’économie risque le naufrage

Hier mardi 14 septembre 2021, le président de la République Kaïs Saïed, a tenu une réunion avec les juristes, Sadok Belaid, Mohamed Salah Ben Aissa et Amine Mahfoudh. La réunion a porté sur la situation politique au pays et sur certaines questions constitutionnelles.

Le chef de l’Etat a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à respecter les droits et les libertés ainsi que sa détermination à poursuivre la voie que le peuple a tracée.

A l’occasion, Saïed a réitéré son attachement à l’importance de la formation d’un gouvernement, tout en indiquant qu’il est beaucoup plus important que ce gouvernement soit doté, en priorité, d’une politique et d’un programme d’action.

Selon des observateurs, les déclarations de Kaïs Saïed révèlent qu’il peine à quitter la case départ quant à des questions de plus en plus pressantes à savoir la recherche d’un chef de gouvernement. A cette recherche qui dure depuis 50 jours déjà s’ajoute une autre : un programme et un plan d’action.

Il semble, en effet, qu’une recherche en cache une autre : chercher un chef de gouvernement digne de confiance mais avant sa « découverte » combien même difficile, il faut avoir un programme gouvernemental adéquat.

Pour avoir un programme gouvernemental permettant de faire face aux défis, il faut qu’il soit mené par un chef de gouvernement dont le choix doit être approprié, et ainsi de suite. Un cercle vicieux difficile à briser sauf miracle !

Entre temps, et bien que la recherche prenne son cours, l’économie du pays risque le naufrage. Au fait, la Tunisie doit rembourser 7,3 milliards de dinars de dettes extérieures avant la fin de l’année, outre ses engagements liés aux salaires des bataillons de fonctionnaires (6,7 milliards de dinars), aux subventions et interventions sociales (3,1 milliards de dinars) et au service de la dette intérieure (2,4 milliards de dinars).

Cette situation ne doit pas occulter l’ampleur du déficit conjugué, commercial et budgétaire, estimé à fin août à 12,3 milliards de dinars.

Rappelons qu’en dépit de l’impossible équation de redresser l’économie reléguée au dernier plan des priorités « nationales », les autorités financières viennent d’annoncer qu’elles sont sur le point de finaliser l’élaboration de la loi des finances complémentaires 2021 et la loi des finances 2022 même si elles ne disposent pas de ressources notamment extérieures pour financer les dépenses budgétaires.

Un évènement marquant survenu récemment révèle l’ampleur de la crise des finances publiques. Au fait, les autorités financières ont échoué à la mobilisation d’une somme dérisoire avoisinant les 150 millions de dinars (45 millions d’euros) sur le marché monétaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut