Dans un communiqué publié sur sa page officielle facebook, Amnesty International a assuré que les accusations contre l’ancien bâtonnier des avocats, Abderrazek Kilani sont fausses.
“Amnesty International a examiné la vidéo sur l’incident de l’échange verbal qu’il a eu entre l’avocat et les agents de sécurité et a constaté qu’il n’ y a pas une incitation à la violence ou entraver le travail de la police, commise par Kilani (…) Les autorités tunisiennes devraient abandonner les fausses accusations portées contre lui, ainsi que mettre fin aux poursuites contre les civils devant les tribunaux militaires” a écrit l’organisation.
Pour rappel, le 28 février dernier, l’ancien bâtonnier avait dit rejeter un « procès éminemment politique », assurant qu’il n’a jamais incité les forces de l’ordre à « la rébellion » et que l’échange verbal qu’il a eu avec les agents de sécurité devant l’hôpital Habib Bougatfa à Bizerte où se trouvait son client, Noureddine Bhiri, membre du mouvement Ennahdha était « purement juridique et civique».
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