S’exprimant au micro de Tunisie Numérique, le président de l’Association des magistrats (AMT), Anas Hmaidi a déclaré qu’il prévoit l’existence de pressions qui s’exercent actuellement sur certains magistrats pour intégrer le Conseil Supérieur de la Magistrature provisoire et se soumettre aux “réformes” que le président de la République compte mener.
Il a précisé que ces derniers sont capables de ne pas soumettre à ses pressions appelant ces dernier à s’attacher aux décisions prises par l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
“Ils doivent refuser le décret présidentiel n°11 portant sur la création d’un organe provisoire”, a ajouté Hmaidi.
Le président de l’AMT a souligné la constitutionnalité du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) estimant que le Chef de l’Etat n’a pas le droit de le dissoudre.
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