Le président de l’association des magistrats tunisiens, Anas Hmaïdi, a condamné de nouveau la révocation de 57 Magistrats, par le président de la république, en vertu d’un décret présidentiel.
Dans une déclaration faite ce samedi à Tunisie Numérique, il a fait savoir qu’ils sont ouverts au dialogue et aux négociations, soulignant que les juges ne sont pas la cause de la crise dans le pays.
Il a ajouté que les juges ont subi « un massacre » et une grande injustice, et qu’ils ont le droit de se défendre, assurant que toutes les options en session plénière des structures judiciaires sont ouvertes.
Et de souligner qu’ils ne souhaitaient pas poursuivre la grève, mais cherchaient plutôt à reprendre le travail dès que possible, mais cela est principalement lié à l’interaction du président avec les demandes des structures judiciaires.
Il a, également, évoqué les méthodes pratiqués sous l’époque de Ben Ali, pour intimider les juges, assurant qu’ ils vont continuer la lutte, selon ses dires
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