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Angola : Le premier producteur africain ne supporte plus les diktats de l’OPEP, il quitte l’organisation

Angola : Le premier producteur africain ne supporte plus les diktats de l’OPEP, il quitte l’organisation

L’Angola, premier producteur de pétrole d’Afrique (il a détrôné le Nigéria en septembre 2022), claque la porte de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Cette dernière et ses alliés sont actuellement en conclave pour plancher sur les quotas de production pour 2024. En perspective de nouvelles baisses pour tasser l’offre et donc doper automatiquement les prix sur le marché mondial. C’est le tour de vis de trop pour l’Angola, il quitte l’organisation…

Le départ a été officialisé ce jeudi 21 décembre par le ministre de l’Énergie et des Mines, Diamantino de Azevedo. C’est l’épilogue d’un bras de fer qui dure depuis des mois, à cause de la cascade de réductions de la production de brut pour enrayer la chute des cours.

La réunion de juin dernier était particulièrement houleuse, les délégués angolais ont été priés de rentrer dans la case des nouvelles politiques de production du cartel. L’injonction n’est pas passée. En effet Luanda veut produire et vendre à sa guise pour soutenir les efforts de développement du pays, ce qui ne cadre pas avec les vues de l’OPEP. Reste à savoir ce que fera son grand rival, le Nigéria…

En tout cas les autorités angolaises elles claironnent dans la presse locale cette liberté retrouvée et dessinent déjà l’avenir, forcément florissant. Cela n’a pas empêché le ministre de l’Énergie de tirer en direction de l’OPEP. «Nous ne voulons pas être membre d’une organisation qui attend de nous que nous soyons muets et silencieux, et que nous ne prenions aucune part active», a-t-il asséné, rapporte l’agence de presse angolaise Angop.

Rappelons que l’Angola est membre de l’OPEP depuis 2007, cette histoire s’est arrêtée net ce jeudi. Mais il n’est pas dit qu’elle soit définitivement rangée aux oubliettes. Quand le pays aura fait le plein de devises étrangères peut-être qu’à ce moment-là les priorités deviendront toutes autres. “Wait and see”

 

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