Les récentes décisions politiques et commerciales de l’administration américaine ont déclenché une vague d’appels au boycott des produits américains à travers le monde.
De l’Europe au Canada, en passant par l’Asie, les consommateurs expriment leur mécontentement en ciblant diverses marques et entreprises emblématiques des États-Unis.
Une mobilisation croissante en Europe du Nord
Dans les pays nordiques, le mouvement de boycott prend de l’ampleur. Au Danemark, le groupe Facebook “Boykot varer fra USA” (“Boycotter les produits en provenance des États-Unis”) a rassemblé plus de 54 000 membres en l’espace d’un mois. Les participants y échangent des conseils pour remplacer les produits américains par des alternatives locales ou européennes.
Cette initiative fait suite aux tensions commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne, exacerbées par les menaces de surtaxes américaines sur les produits européens.
Le Canada en première ligne
Au Canada, la réaction a été particulièrement vive. En réponse à l’augmentation des droits de douane imposée par Washington, l’ancien Premier ministre Justin Trudeau a encouragé ses concitoyens à privilégier les produits nationaux.
Des listes d’alternatives canadiennes aux produits américains circulent massivement sur les réseaux sociaux, et certains médias proposent des guides pour consommer local.
Une propagation du mouvement en France
En France, des appels au boycott des produits américains se multiplient également. Des citoyens, agacés par les décisions de l’administration américaine, appellent à éviter des marques telles que McDonald’s, Airbnb, Tesla, Ford ou encore Google.
Cette mobilisation, bien que moins massive qu’au Canada ou au Danemark, témoigne d’un sentiment croissant de défiance envers les produits “made in USA”.
Les réseaux sociaux comme catalyseurs
Les plateformes en ligne jouent un rôle central dans la diffusion de ces appels au boycott. Des groupes Facebook dédiés émergent, où les membres partagent des listes de marques à éviter et proposent des alternatives locales.
Cette mobilisation numérique facilite la coordination des actions et amplifie la portée du mouvement.
Un impact économique à surveiller
Si l’ampleur réelle de ces boycotts reste à évaluer, certaines entreprises commencent à ressentir les effets de cette mobilisation. Des marques américaines emblématiques pourraient voir leurs ventes diminuer dans les régions concernées.
Les prochains mois seront déterminants pour mesurer l’impact économique de ces initiatives citoyennes.
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