Le président du Raja de Casablanca, Mohamed Boudrika, a été interpellé en Allemagne, mardi 16 juillet, en vertu d’un mandat d’arrêt international émis par le Maroc. Selon des sources informées citées par Le360, Boudrika se trouvait à Hambourg pour rencontrer l’entraîneur Josef Zinnbauer afin de le convaincre de continuer son aventure avec les champions du Maroc en titre et vainqueurs de la Coupe du Trône.
Le média rapporte que Mohamed Boudrika est resté injoignable après son interpellation. Son entourage a semé le doute en publiant deux messages ambigus sur son compte Facebook officiel. Contacté par Le360, le fils de Boudrika a démenti l’arrestation, affirmant qu’il se trouvait près de son père, qui dormait dans une chambre d’hôtel. De son côté, l’épouse de Boudrika a brièvement déclaré qu’elle n’était “au courant de rien”.
En mars dernier, le tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ avait condamné Mohamed Boudrika par contumace à un an de prison avec sursis et une amende de 232 500 dirhams pour émission de chèques sans provision. Cette condamnation faisait suite à deux plaintes déposées contre lui en tant que représentant légal d’une entreprise de promotion immobilière.
En mai, le tribunal administratif de Casablanca avait ordonné la destitution de Mohamed Boudrika de la présidence du conseil de l’arrondissement de Mers Sultan. Cette décision faisait suite à une saisine du gouverneur de la préfecture de Mers Sultan-El Fida, qui avait constaté une longue absence de Boudrika dans l’exercice de ses fonctions d’élu, alors qu’il était à la tête de la commune sous les couleurs du Rassemblement National des Indépendants (RNI).
L’interpellation de Mohamed Boudrika en Allemagne soulève des questions sur son avenir à la tête du Raja de Casablanca et sur les répercussions possibles de ses ennuis judiciaires au Maroc. Le développement de cette affaire sera suivi de près par les supporters du club et les observateurs du football marocain.
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