Le parquet national antiterroriste français a annoncé qu’un ressortissant français accusé d’avoir tué le Tunisien Hichem Miraoui, dans le sud de la France a comparu vendredi devant un juge spécialisé dans la lutte antiterroriste.
Le suspect Christoph B. Accusé d’avoir tué Miraoui dans une attaque décrite par le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, comme « raciste » et « possiblement anti-musulmane ».
Attaque raciste d’extrême droite
L’Agence France-Presse a rapporté que les procureurs antiterroristes ont repris l’affaire, soulignant que « c’est la première fois qu’une attaque raciste d’extrême droite est traitée comme un crime terroriste depuis la création de l’unité en 2019 ».
Une source autorisée, au courant de l’affaire, a indiqué que le suspect souhaitait « troubler l’ordre public par le terrorisme », soulignant qu’il nourrissait des opinions d’extrême droite et était hostile à l’arrivée des immigrés en France. Il a planifié et exécuté une attaque dont le but principal était de perturber l’ordre public dans le pays.
Selon les premiers aveux de l’accusé lors de l’enquête, il a admis détester les immigrés et les considérer comme une « malédiction » pour la France, et qu’ils ont causé la destruction du pays.
Christophe B., un Français d’une cinquantaine d’années, a abattu samedi Hichem Miraoui, un Tunisien d’une quarantaine d’années, dans la commune de Puig-sur-Argens avant de blesser un autre voisin, un citoyen turc.
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