Ayachi Zammal, ex-député et chef du mouvement « Azimoun », a déclaré mardi 21 juin 2022 que son mouvement politique a des propositions économiques et sociales pour résoudre l’essentiel des problèmes du pays. Ces propositions, qu’il a décrites comme étant réalistes et réalisables, sont, entre autres, le dessalement de l’eau de mer à l’énergie solaire, afin d’approvisionner les régions qui souffrent de coupures d’eau pendant l’été, soulignant que cette technologie est déjà disponible.
Ayachi Zammal a affirmé que la Tunisie peut atteindre l’autosuffisance alimentaire dans 5 ans, en suivant le plan élaboré à cet effet par le mouvement, notamment en céréales, notant que d’infrastructure destinée à la collecte des récoltes est usée et a par manque d’entretien ce qui provoque le gaspillage de grandes quantités de céréales…
Ayachi Zammal a souligné aussi la nécessité de repenser le rôle de l’État et a appelé à en convaincre les citoyens, afin qu’ils se rendent que l’État ne peut pas tout faire tout seul, mais qu’il a un rôle économique et social, à savoir protéger les classes les plus vulnérables, l’amélioration des salaires et le pouvoir d’achat.
Zammal a confirmé que les crédits pour la création d’établissements publics de la santé sont déjà disponibles et qu’il en témoin, vu sa qualité d’ex-chef de la commission de la santé du Parlement dissous…
En ce qui concerne les problèmes de la pollution et de la dégradation de l’environnement, Zammal aurait aussi des solutions. Il a expliqué titre d’exemple qu’il est possible de produire de l’électricité grâce à la valorisation des déchets ménagers. Une solution efficiente, écologique et déjà appliquée dans de nombreux pays comme l’Espagne, et ne couterait que quelques 200 millions de dinars…
Zammal a parlé aussi de la nécessité de l’insertion des retraités dans le système économique, chacun dans son domaine et selon ses capacités, considérant qu’ils sont une richesse à ne pas négliger.
Selon certains observateurs, en sortant de l’ombre après la dissolution de la sinistre ARP il y a bientôt un an, et en lançant son nouveau parti « Azimoun », Zammal se prépare aux prochaines échéances électorales, notamment les élections législatives de la fin de l’année en cours et espère probablement briguer un nouveau mandat au palais du Bardo, qui sait ?
Toutefois, et malgré les « solutions » brillantes présentées par Zammal et qu’il aurait dû présenter à l’ARP lorsqu’il était député, certains observateurs estiment qu’il n’a aucune chance de trouver une quelconque place dans le prochain paysage politique vu son passage par la tristement célèbre ARP, surtout que les électeurs n’ont pas encore oublié les scènes honteuses qui ont eu lieu à l’ARP présidée par Rached Ghannouchi.
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