La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale a annoncé avoir fourni , au cours de l’exercice 24, un montant record de financements et un large éventail de services-conseil pour renforcer les marchés et favoriser la création d’emplois en Afrique, en particulier dans de nombreux pays fragiles et les plus démunis du continent.
Ces investissements sont venus soutenir des secteurs essentiels comme les énergies propres, l’industrie manufacturière, la connectivité numérique, les petites entreprises, le commerce et l’agriculture.
“Entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024, 45 pays d’Afrique ont bénéficié de l’appui d’IFC en faveur du développement du secteur privé, dont 30 États à faible revenu et/ou en situation de fragilité et de conflit, où les besoins en matière de soutien à l’investissement et au marché sont généralement les plus grands. Au total, les investissements d’IFC en Afrique se sont élevés à 14,2 milliards de dollars sur l’exercice 24, soit le volume d’engagements le plus important jamais pris sur le continent et une hausse de 23 % par rapport à l’exercice précédent”, lit-on dans un communiqué de l’IFC publié ce mardi.
Sur ce montant, IFC a engagé 8,5 milliards de dollars de financements à court et long terme pour son compte propre et mobilisé 5,7 milliards de dollars auprès d’investisseurs partenaires.
Parmi ces engagements, 3,9 milliards de dollars ont été alloués au financement du commerce, 1,6 milliard à l’aide au développement des petites entreprises, 1,1 milliard de dollars au renforcement de la connectivité numérique, et 1,9 milliard de dollars à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation, notamment à travers des projets d’énergie propre et de construction écologique.
Plus précisément, environ 41 % des financements au titre du compte propre d’IFC ont été consacrés à la lutte contre le changement climatique, 50 % à des projets prenant en compte les enjeux de genre, et 21 % à des pays à faible revenu ou fragiles.
« Alors que l’Afrique renoue avec une trajectoire de croissance plus vigoureuse après plusieurs années difficiles, IFC accroît son soutien au secteur privé en offrant un éventail de solutions destinées tant aux petites start-up à la recherche de capitaux d’amorçage qu’aux grandes entreprises désireuses de conquérir de nouveaux marchés, souligne Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour l’Afrique. La portée de nos activités sur l’ensemble du continent et les investissements record que nous avons réalisés sur le dernier exercice témoignent de notre détermination à mobiliser des solutions faisant appel au secteur privé au service du développement durable, en particulier dans les marchés les plus difficiles d’Afrique. »
(D’après communiqué)
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