L’expert en eau Houcine Rhili a déclaré à Tunisie Numérique que les précipitations enregistrées depuis le mois d’août et les quantités de pluies enregistrées au mois de septembre dernier prouvent que les changements climatiques ont impacté le cycle et la carte de ces précipitations.
“Des zones comme Béja, Jendouba, Bizerte et Siliana enregistrent de faibles précipitations et ne permettent pas d’améliorer les apports dans les barrages. Aujourd’hui, les plus grandes quantités ont été enregistrées dans d’autres régions où il n’y a pas de barrages. Ceci explique le faible taux de remplissage des barrages qui n’a pas dépassé à fin septembre les 22%. On n’a jamais connu une situation aussi catastrophique depuis des années”, ajoute Houcine Rhili qui a alerté contre le risque de ce phénomène notamment sur l’approvisionnement en eau potable pour 13 gouvernorats du pays alimentés à partir des barrages.
“Il faut réfléchir autrement pour mettre en place de nouvelles techniques pour collecter d’importantes quantités d’eau de pluie. Cela nécessite d’importants investissements pour collecter et transporter de l’eau”, estime Houcine Rhili.
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