Comme l’an dernier la Tunisie n’a pas été conviée au “Sommet pour la démocratie”, une des trouvailles du président américain, Joe Biden. Les autorités tunisiennes se sont bien gardées d’ébruiter l’affaire, c’est l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Tunis Gordon Gray qui a vendu la mèche…
A noter que la deuxième édition de la grand-messe de la démocratie s’est ouverte ce mercredi 29 mars et s’achève demain jeudi. Nouveauté cette année : Biden a tenu à organiser cette méga rencontre avec des représentants de tous les continents – Costa Rica, Pays-Bas, Zambie et Corée du Sud – pour s’assurer que les idéaux démocratiques fassent des émules dans le monde entier.
Au total 121 pays ont été invités. La Tunisie pourra toujours se consoler en se disant que comme l’an dernier d’autres “amis” de Washington n’ont pas été invités : l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Egypte, etc.
A noter que 690 millions de dollars seront décaissés par Washington pour épauler la démocratie dans le monde : Financer des élections libres et transparentes, défendre les droits de l’Homme et la liberté de la presse, soutenir le combat contre la corruption… Washington a sans doute estimé que la Tunisie n’a pas été suffisamment réceptive à ses remarques récurrentes sur les libertés et les droits humains…
Rappelons que quelques uns de ces sujets ont été évoqués hier par le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken et son homologue italien, Antonio Tajani.
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