Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala, a ouvert ce mardi 20 mai 2025 la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi portant modification du Code du travail.
Cette réforme, très attendue, vise principalement à encadrer les contrats de travail et à interdire la sous-traitance dans certains secteurs, en réponse aux nombreuses critiques sur la précarité de l’emploi en Tunisie.
Un texte en phase avec la Constitution de 2022
Dans son allocution d’ouverture, Ibrahim Bouderbala a souligné l’importance de ce projet de loi, qu’il a qualifié de « fondamental » dans le cadre de la mise en œuvre législative de la Constitution du 25 juillet 2022.
Selon le président du Parlement, ce texte marque un tournant dans la lutte contre les formes de travail précaire et reflète la volonté politique de bâtir un modèle économique et social plus équitable.
Vers une véritable révolution législative
Bouderbala a estimé que le projet de loi relatif à l’organisation des contrats de travail et à l’interdiction de la sous-traitance constitue « le socle d’une révolution législative attendue ». Il a précisé que cette réforme s’inscrit dans une dynamique visant à renforcer les fondements d’un État social juste.
Elle ambitionne notamment de garantir à chaque citoyen tunisien un accès à un emploi digne, un salaire équitable et des conditions de travail respectueuses de la dignité humaine.
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