On vous disait le 22 décembre que le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri, a fermé “la parenthèse enchantée” de l’ère Lassaad Yaacoubi ; il l’a confirmé ce mardi. «Le dialogue social n’a pas été rompu. Nous ne refusons pas les demandes d’augmentations salariales. Cependant la situation des finances publiques est connue de tous. Nous avons été transparents. Nous ne voulons pas verser dans les fausses promesses», a déclaré le ministre sur une radio privée…
Il a martelé son attachement au dialogue social et a affirmé que son département n’a pas coupé les canaux de communication avec les syndicats de l’enseignement de base et du secondaire. Il a ajouté que le ministère n’a pas renié les accords conclus avec la Fédération générale de l’enseignement secondaire. Mais qu’il faut aussi tenir compte des difficultés budgétaires du moment.
Tout ce que nos chers enseignants retiendront de toute cette tirade frappée au coin du bon sens c’est qu’ils n’auront plus un sou tant que le pays ne sortira pas de l’ornière.
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