Le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a exprimé aujourd’hui ses inquiétudes quant au risque d’une “crise financière” et d’un “recul économique” en raison de la nouvelle configuration politique issue des récentes élections législatives. Ces élections n’ont produit aucune majorité claire, plongeant le pays dans une situation d’incertitude.
Le Maire, en poste depuis 2017 sous la présidence d’Emmanuel Macron, a déclaré sur la plateforme X que “l’application du programme du Nouveau Front Populaire (NFP)”, qui a remporté les élections de dimanche, “anéantirait les résultats des politiques mises en place au cours des sept dernières années”.
Une majorité introuvable
Suite aux résultats surprenants des élections législatives, la nouvelle Assemblée nationale est fragmentée en trois grands blocs. La classe politique française a commencé les négociations pour tenter de construire une majorité stable et de nommer un nouveau Premier ministre.
La gauche française, représentée par le NFP, se prépare à gouverner le pays après avoir remporté les élections législatives cruciales de dimanche, sans toutefois obtenir une majorité absolue. Olivier Faure, chef du Parti Socialiste, a déclaré sur les ondes lundi matin que “nous devrions être en mesure de proposer un candidat au poste de Premier ministre cette semaine”.
Du côté des écologistes, également membres de cette alliance de gauche, la leader Marine Tondelier a affirmé sur une radio que le président Emmanuel Macron “doit inviter la gauche à proposer un nom pour le poste de Premier ministre”.
Lundi, Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre Gabriel Attal, venu présenter sa démission, de rester à son poste “pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays”, selon une déclaration du palais présidentiel.
Un programme ambitieux
Les composantes de la coalition de gauche ont toutes insisté sur le fait que le programme du futur gouvernement doit être basé sur le projet de le NFP. Ce programme prévoit, entre autres, l’annulation de la réforme des retraites, la modification de la loi sur l’immigration, et la réforme des allocations chômage. Il propose également des mesures sur le pouvoir d’achat, telles que la fixation du “salaire minimum net à 1600 euros”, selon les socialistes.
Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, a promis que l’augmentation du salaire minimum serait effectuée “par décret”, affirmant qu’il n’accepterait “aucune excuse, aucun subterfuge, ni compromis”. Mélenchon a également exclu toute négociation avec le parti présidentiel “Renaissance”.
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