L’économiste Ridha Chkoundali est revenu aujourd’hui sur le dernier accord conclu avec le FMI sur l’obtention d’un prêt de 1,9 milliard de dollars sur 4 ans.
” Le Conseil d’administration du FMI va discuter de la demande du programme de la Tunisie en mois de décembre à l’approche de la tenue des élections législatives. Le FMI veut s’assurer que le gouvernement tunisien est capable de gérer la situation en organisant des élections transparentes avec un Parlement qui regroupe toutes les parties concernées.
Le décaissement de la première tranche reste, de ce fait, tributaire de la situation en Tunisie.
C’est un faible montant, certes, mais c’est un accord très important parce qu’il va nous ouvrir de nouveaux horizons avec la possibilité d’avoir plus de crédits de la part d’autres institutions financières. Il va également redonner confiance aux investisseurs et aux fournisseurs de la Tunisie ainsi qu’aux agences de notation” a expliqué Chkoundali.
Notre intervenant a considéré que l’accord en question va résoudre la crise financière du pays mais il ne va pas permettre la Tunisie de surmonter la conjoncture socio-économique à laquelle elle fait et ce, parce que le programme qui a été proposé à la direction du FMI était basé sur les mêmes approches et les politiques des anciens gouvernements dont les résultats sont connus.
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