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Ces stagiaires touchent des sommes folles en pleine crise mondiale

Ces stagiaires touchent des sommes folles en pleine crise mondiale

En ces temps de marasme économique et financier mondial certains secteurs ne connaissent décidément pas la crise. C’est le cas de la finance mondiale, notamment Wall Street. Bon, ça on s’en doutait un peu, ce qu’on ne savait pas c’est le niveau astronomique des rémunérations des stagiaires dans des entreprises bancaires. Ces stagiaires, sans doute parmi les mieux payés au monde, peuvent toucher jusqu’à 15.000 euros rapporte Capital ce lundi 18 avril.

Ces stagiaires pas comme les autres parviennent à gagner plus de 15 000 euros par mois (16 356 dollars), ce qui fait près de 185 000 euros par an (200 000 dollars) selon Ulyces et Bloomberg. Mais attention, il faut avoir la chance d’être coopté dans une banque pour toucher ces sommes folles. Selon le Wall Street Oasis, les sommes versées aux apprentis banquiers en 2021-2022 n’ont jamais atteint un tel niveau depuis que ce site spécialisé existe – depuis 2006.

En fait c’est le bras de fer entre le secteur de la finance et les ténors de la Silicon Valley pour attitrer les meilleurs qui a fait flamber les tarifs des cerveaux, indique Ulyces. En effet l’univers de la technologie offre des conditions de travail idéales – des horaires flexibles, une pénibilité moindre… – et des salaires très hauts. Les banques n’ont d’autre choix que de s’aligner pour s’offrir une chance de décrocher les as de la finance de demain. “Il y a deux ans, l’industrie technologique représentait moins de la moitié des entreprises figurant sur la liste des stages les mieux rémunérés de Glassdoor. Aujourd’hui, elle en représente 68%“, confie un économiste du site Glassdoor.

La concurrence est féroce” pour dégoter et fixer ces talents, ajoute-t-il. Le marché du travail bouillonne autour de ces pré-embauches qui sont en fait des voies royales vers l’opulence. Le secteur bancaire a souffert en 2021 de la concurrence avec la Silicon Valley, les banques se défendent mieux cette année. Reste un problème non négligeable pour ces “juniors” que les banques s’arrachent : la cadence infernale des journées de travail, qui montent parfois jusqu’à 100 heures par semaine…

 

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