Le chef de l’Etat français se démène pour attirer les capitaux étrangers – et d’ailleurs le pays capte beaucoup d’investissements -, courtise le plus gros entrepreneur et le plus riche du monde (Elon Musk), etc. La France performe au point de titiller le numéro 1 en Europe, l’Allemagne. Mais voilà, pour que l’Hexagone aille au-delà il va falloir qu’il se débarrasse du boulet qui terrorise les investisseurs du monde entier : Un taux d’imposition excessif, écrasant. “Trop d’impôts tue l’impôt”, a-t-on coutume de dire. Et bien de ce point de vue Emmanuel Macron et son volontaire ministre de l’Economie Bruno Le Maire ont du pain sur la planche…
L’édition 2023 des «Statistiques des recettes publiques», que vient de pondre l’OCDE, est formelle : la France a retrouvé sa place de leader mondial des impôts, avec un taux de prélèvements obligatoires (PO) qui monte à 46,1% du PIB en 2022, contre 45,2% en 2021. Elle passe devant l’ex-numéro 1, le Danemark, où le taux d’imposition s’est érodé de 5 points de PIB, à 41,9%, «essentiellement du fait de la contraction des recettes de l’impôt sur le revenu», indique l’OCDE.
La baisse est tellement spectaculaire que le Danemark s’est retrouvé au 7e rang mondial. La France est loin de pouvoir en dire autant. La Norvège est 2e dans le classement mondial des nations les plus imposées en 2022 (44,3% du PIB, +1,8 point par rapport à 2021). L’Autriche occupe le 3e rang, devant la Finlande (43%) et l’Italie (42,9%).
Le Mexique est parmi les 38 pays de l’OCDE celui qui ponctionne le moins (16,9% du PIB), puis vient la Colombie (19,7%), ensuite la Turquie (20,8%) et après l’Irlande (20,9%). A noter que ce taux s’établit à 27,2% en Suisse, 27,7% aux USA, 35,3% au Royaume-Uni et 39,3% en Allemagne. La France sait ce qui lui reste à faire pour bousculer cette dernière..
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