Le PDL (parti destourien libre) poursuit inlassablement sa stratégie : Harceler les autorités jusqu’au bout pour tester les limites du cadre démocratique, et exploiter médiatiquement et politiquement tous les actes posés pour freiner les Destouriens. Et en ces temps de bouillonnement référendaire ça arrive très souvent. Ce fut le cas ce dimanche 17 juillet à Siliana…
Le parti entendait manifester son opposition aux projets du président de la République, Kais Saied, dans une salle à Siliana. Dans une vidéo postée aujourd’hui on voit les responsables du PDL se plaindre du fait qu’ils n’ont pas pu accéder au local parce que le propriétaire aurait reçu des directives pour fermer la porte aux agitateurs du PDL…
Les compagnons de Abir Moussi crient à la répression, aux violations de leurs droits et demandent au gouvernement de Najla Bouden d’agir pour faire cesser les transgressions…
Des incidents de ce type on en verra davantage à mesure qu’approche le référendum de ce 25 juillet. Le pays est embarqué dans un long tunnel de tension politique, avec des éruptions fréquentes. Il est très probable que même après la Consultation populaire la pression ne retombera pas vu qu’à la rentrée toutes les têtes seront tournées vers les législatives de décembre 2022…
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