Economie

Classement 2024 : quelles sont les villes les plus chères au monde ?

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Hong Kong et Singapour se sont classées aux première et deuxième places respectivement des villes les plus chères pour les expatriés en 2024, selon le rapport sur le coût de la vie publié par la société Mercer.

C’est la deuxième année consécutive que ces centres financiers régionaux surpassent des villes suisses comme Zurich, Genève, Bâle et Berne.

Les coûts élevés des loyers ont propulsé Hong Kong et Singapour au sommet de la liste, suivies par Zurich en troisième position, Genève en quatrième, Bâle en cinquième et Berne en sixième. New York a reculé d’une place pour se retrouver au septième rang, tandis que Londres a grimpé de neuf places pour atteindre la huitième position, selon Bloomberg.

Le rapport de Mercer souligne que la hausse des coûts du logement et les tendances inflationnistes volatiles exercent une pression considérable sur les rémunérations des travailleurs expatriés. “Les défis liés au coût de la vie ont un impact majeur sur les multinationales et leurs employés”, a déclaré Yvonne Traber, responsable de la mobilité mondiale chez Mercer, à Bloomberg. Elle a ajouté que “les coûts de la vie élevés peuvent inciter les expatriés à modifier leur mode de vie, à réduire leurs dépenses discrétionnaires, ou même à lutter pour satisfaire leurs besoins de base. Pour faire face à ces défis, les employeurs peuvent offrir des compensations incluant des allocations de logement, des subventions, ou d’autres services de soutien”.

Faits marquants du rapport

Au Moyen-Orient, Dubaï s’est distinguée comme la ville la plus chère pour les expatriés, occupant la 15ème place mondiale, une augmentation de trois places par rapport à l’année dernière. Tel Aviv est juste derrière, en 16ème position, malgré une chute de huit places. Djibouti se classe au 18ème rang.

D’autres villes notables de la région comprennent Abu Dhabi au 43ème rang, Riyad au 90ème et Jeddah au 97ème. Le classement de Le Caire est monté de la 217ème place l’année dernière à la 168ème cette année, en raison des taux d’inflation élevés dans le pays. Istanbul a également progressé, passant de la 185ème à la 130ème place.

Facteurs de classement

La montée des villes du Moyen-Orient dans le classement est principalement due à l’augmentation des coûts de logement et des dépenses générales de la vie, ce qui constitue un facteur important pour les expatriés et les multinationales opérant dans la région.

Le rapport a inclus sept villes américaines parmi les 20 premières : Los Angeles (10), Honolulu (12) et San Francisco (13). Sydney s’est classée comme la ville la plus chère de la région Pacifique, à la 58ème place mondiale.

Toronto est la ville la plus chère au Canada, à la 92ème place, tandis que Mumbai est la destination la plus coûteuse en Inde, à la 136ème place. Les villes nigérianes Lagos (225) et Abuja (226) se trouvent en bas du classement en raison des fluctuations des taux de change.

Classement des 30 villes les plus chères pour les expatriés

  1. Hong Kong, Chine
  2. Singapour
  3. Zurich, Suisse
  4. Genève, Suisse
  5. Bâle, Suisse
  6. Berne, Suisse
  7. New York, États-Unis
  8. Londres, Royaume-Uni
  9. Nassau, Bahamas
  10. Los Angeles, États-Unis
  11. Copenhague, Danemark
  12. Honolulu, États-Unis
  13. San Francisco, États-Unis
  14. Bangui, République centrafricaine
  15. Dubaï, Émirats arabes unis
  16. Tel Aviv, Israël
  17. Miami, États-Unis
  18. Djibouti, Djibouti
  19. Boston, États-Unis
  20. Chicago, États-Unis
  21. N’Djamena, Tchad
  22. Washington, D.C., États-Unis
  23. Shanghai, Chine
  24. Vienne, Autriche
  25. Pékin, Chine
  26. Conakry, Guinée
  27. Atlanta, États-Unis
  28. Seattle, États-Unis
  29. Paris, France
  30. Amsterdam, Pays-Bas

Le classement de Mercer est basé sur la comparaison des coûts de plus de 200 articles et services, y compris le logement, le transport, la nourriture, les vêtements et les biens ménagers dans 226 villes.

Les résultats mettent en évidence les défis financiers auxquels sont confrontés les expatriés pour maintenir leur niveau de vie dans un contexte de fluctuations économiques et de hausse du coût de la vie.

 

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