L’intégration de l’économie parallèle dans le secteur formel a été mise en avant par de nombreuses parties pour surmonter la conjoncture à laquelle fait face le pays, a déclaré aujourd’hui l’économiste Ridha Chakoundali au micro de Tunisie Numérique.
Cependant, aucun mécanisme n’a été élaboré pour atteindre cet objectif.
” Tous les experts affirment qu’il faut intégrer le secteur informel dans le formel. Or, le contraire est vrai. Le jeunes veulent d’une manière générale travailler dans les normes mais ils se dirigent par la suite vers le secteur parallèle en raison des impôts élevés et des procédures administratives qui traînent. De même pour les sociétés et les investisseurs.
En réalité, le problème ne réside pas dans le secteur parallèle. Pour cela, le ministère des Finances aurait dû organiser le secteur formel en prenant les mesures nécessaires capables de faire baisser les impôts et faciliter les procédures administratives” a-t-il expliqué.
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