La présidente de la Commission européenne, Mme Von Der Leyen, a annoncé des mesures immédiates, et ce, compte tenu de l’évolution de la situation à Lampedusa en Italie, et tout en reconnaissant la pression croissante qui s’exerce sur les différentes routes migratoires.
“Ces mesures devront être mises en œuvre dans le plein respect des droits fondamentaux et des obligations internationales”, souligne la Commission européenne.
En ce qui concerne la Tunisie, ce nouveau plan prévoit de soutenir la prévention des départs en établissant, avec les pays d’origine et de transit, des partenariats opérationnels en matière de lutte contre le trafic de migrants, en prévoyant notamment la possibilité d’un arrangement de travail entre la Tunisie et corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) et d’une task force de coordination au sein d’Europol pour lutter de manière plus ciblée contre le trafic de migrants sur la route migratoire vers Lampedusa via la Tunisie;
Il s’agit aussi de renforcer la surveillance des frontières en mer et la surveillance aérienne, y compris par l’intermédiaire du Frontex et étudier les possibilités de développer les missions navales en Méditerranée.
En outre, la Commission européenne se dit engagée à “accélérer la fourniture d’équipements et renforcera la formation des garde-côtes et des autres services répressifs tunisiens”.
Ce plan prévoit aussi la mise en œuvre du protocole d’accord UE-TU et de donner la priorité aux mesures pouvant avoir un impact immédiat pour remédier à la situation actuelle et accélérer la passation de contrats pour de nouveaux projets dans le cadre de ce protocole d’accord.
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