Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique, le député Hatem Mliki est revenu aujourd’hui sur les deux communiqués émis vendredi dernier par la Présidence de la République et le ministère de l’Intérieur, l’un qui autorise aux citoyens de manifester et l’autre qui leurs interdisent de protester pointant du doigt l’absence de coordination entre les deux institutions de l’Etat.
Il a estimé que ce qui se passe actuellement sur la scène politique est assez étrange et soulève de nombreuses questions.
Mliki a commenté dans la même ligne d’idées le fait d’interdire aux fonctionnaires et aux agents administratifs d’accéder au siège du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
L’intervenant a dénoncé cet acte précisant qu’aucun décret ni décision n’a été émis dans ce sens.
Mliki a ajouté que le Chef de l’Etat cherche via cette décision à mettre la main sur le pouvoir judiciaire et non pas à rétablir des réformes judiciaires précisant que cela ne pourrait que porter atteinte à l’image de la Tunisie ainsi que celle du pouvoir judiciaire en particulier pendant cette période au cours de laquelle le pays cherche à développer ses relations avec ses partenaires étrangers.
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