Economie

Conférence de presse: Ce qu’il faut savoir sur la situation économique du pays [Vidéo]

Le colloque “Montadayet” a traité aujourd’hui la question de la situation économique dans le pays et les sentiers de la sortie de la crise.

Plusieurs acteurs ont participé à l’événement dont des économistes et des anciens responsables et ministres.

Les politiques industrielles à mettre en oeuvre

Intervenant au cours de l’événement en question le professeur d’économie et ex-directeur au fonds arabe de garanties Ryadh Ben Jelili s’est exprimé sur les politiques industrielles à mettre en oeuvre.

Qualifiant le processus économique de piétine depuis près d’une décennie, le professeur a pointé le retard de mise en place de processus de réformes efficaces ayant fait de graves menaces au processus de la transition démocratique.

Il a ajouté que les réformes ne représentent pas seulement un impératif, à ce stade, mais plutôt une urgence.

L’intervenant a révélé qu’il avait 3 messages clés à diffuser. Le premier point concerne le déficit budgétaire.

A ce titre, Ben Jelili a dit qu’il est important d’élaborer une politique industrielle visant à soutenir et rehausser le potentiel de croissance qu’il faut mener pour y remédier.

D’après ses dires, il est aussi important de s’appuyer sur des atouts existants de l’industrie tunisienne dans le but d’offrir de meilleurs possibilités permettant  d’accumuler davantage le capital économique.

Le spécialiste a ajouté qu’il faut prendre en considération les effets de souffrance qui découlent des réformes.

Le deuxième point était en lien avec les exigences pour parvenir à relever les défis de développement et de la consolidation de la démocratie.

A ce propos, il a expliqué qu’il est nécessaire de sortir de la crise économique et aussi consolider la trajectoire démocratique dans laquelle s’est orientée la Tunisie.

” Il faudrait changer d’attitude, se remettre en cause, sortir des équivoques et donner un nouveau fondement à nos choix collectifs” a t-il dit.

Le professeur a traité, dans le 3ème point, la dépendance des légitimités économiques et politiques des acteurs de développement de la qualité de leur leadership.

” Il faut insister sur notre besoin de leadership pour choisir la modalité d’action aboutissant à des réformes et permettant de construire une argumentation justifiant ce choix dans le but de mettre en œuvre le changement et tenir le cadre de réformes” a t-il expliqué.

La politique monétaire et la politique de change

En deuxième lieu, la professeure d’économie à l’Université El Manar Fatma Marrakchi a fait une intervention sur la politique monétaire et aussi la politique de change à adopter pour la sortie de la crise.

L’intervenant a déclaré que la Tunisie s’est inscrite dans un nouveau cadre opérationnel à partir de l’année 2012 et ce, à cause de la dépréciation du dinar tunisien.

Passant en revue les avantages et les inconvénients de ce choix, la professeure a souligné que le rôle de la Banque centrale était de surveiller l’équilibre financier.

Elle a, dans le même ordre d’idées, annoncé que le taux d’investissement est en continuelle baisse révélant que cet indicateur reflète la vraie situation économique du pays.

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