La commission régionale de lutte contre les catastrophes de Tunis réunie aujourd’hui lundi 5 juillet 2021, au siège du gouvernorat de Tunis, a décrété un confinement général en fin de semaine, à compter du week-end prochain, et ce, pendant deux semaines consécutives. Cette décision s’appliquera les 10,11, 17 et 18 juillet, et est reconductible.
Le gouverneur de Tunis, Chedly Bouallègue, qui a annoncé auparavant la nécessité de verrouiller toute activité après le constat de la ruée de citoyens vers les plages, a indiqué que les quatre gouverneurs du Grand-Tunis déploieront leurs efforts pour unifier les mesures.
Lors de la réunion, il a été décidé aussi, d’après Bouallègue, l’installation de points de contrôle pour s’assurer du respect des protocoles sanitaires et du port du masque, l’interdiction de la circulation entre les régions et le renforcement des dessertes à bord du transport en commun, pour éviter l’encombrement.
Les mesures annoncées antérieurement sont maintenues comme le couvre-feu de 20h à 05h du matin, l’interdiction de la circulation de et vers le Grand-Tunis, sauf en cas d’extrême nécessité, ou pour motif d’examens, l’interdiction des fêtes publiques et privées et de toutes les manifestations et rassemblements, la suspension de la fréquentation des mosquées, etc.
Le confinement général le week-end qui est une décision prise en réaction à la ruée fin de la semaine dernière d’un grand nombre d’habitants de Tunis vers les plages est dépourvue de tout sens que ce soit pour limiter l’hécatombe que vit la Tunisie causée en grande partie par les décisions irréfléchies et catastrophiques des politiques et certains responsables ou pour assurer un minimum d’activité professionnelle et économique nécessaire à la survie de la population.
Toujours versant dans les « solutions » faciles, au lieu de verrouiller les plages et les contrôler, on ferme tout simplement un gouvernorat habitée par 27% de la population tunisienne tout en créant ainsi un shut down économique total et sanctionne commerçants et travailleurs souffrant déjà d’une crise inédite.
C’est de cette manière qu’une faute est corrigée par une autre beaucoup plus grave.
Rappelons au gouverneur que la région du Grand-Tunis est l’épine dorsale de la création de valeur au pays avec une contribution au PIB de 35,9%.
Laissez un commentaire