La cour d’appel de Monastir a confirmé le verdict de première instance qui prononçait la peine capitale dans l’affaire du meurtre d’un agent de la garde nationale et de son compagnon, survenu en 2016 près de la ville de Zeramdine, dans le gouvernorat de Monastir.
Cette décision soutient le jugement initial qui avait ému la communauté locale et suscité de vifs débats sur la justice et la sécurité dans la région.
Les détails macabres de l’affaire
Selon le porte-parole officiel des tribunaux de Monastir et Mahdia, Farid Ben Jha, cette affaire tragique a éclaté à la lumière lorsque les corps mutilés des deux victimes ont été découverts dans une ferme proche de Zeramdine.
Les auteurs du crime avaient également incendié leur véhicule dans le but d’effacer toute trace de leur acte. La brutalité de l’attaque et la mise en scène horrifiante des meurtres ont profondément choqué la ville.
Motivations et enquête
L’enquête a révélé que le conflit avait éclaté sur fond de désaccords financiers liés à des transactions commerciales. Le refus de la victime de reporter le paiement de sommes dues a mené les criminels à l’attirer dans la forêt où le crime a été commis.
L’agent de la garde nationale et son ami ont été tués, et les criminels ont par la suite incendié la voiture après avoir volé des chèques.
Avancées techniques dans l’enquête
Farid Ben Jha a souligné que c’est grâce à l’analyse ADN réalisée sur des mégots de cigarettes retrouvés sur les lieux que le principal coupable a été identifié.
Ce dernier n’aurait pas agi seul, et les enquêtes sont toujours en cours pour retrouver ses complices.
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