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Conflit chez Google : Des employés licenciés pour leur opposition à un contrat israélien portent plainte

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Dans un contexte de tensions croissantes entre éthique professionnelle et obligations contractuelles, Google se retrouve au cœur d’une controverse.

Plusieurs anciens employés ont intenté une action en justice contre le géant technologique, affirmant avoir été licenciés pour avoir protesté contre un accord avec le gouvernement israélien.

La plainte, déposée auprès du National Labor Relations Board (NLRB) des États-Unis, accuse Google d’avoir mis fin à l’emploi d’environ 50 salariés qui manifestaient contre le projet Nimbus, un contrat de cloud computing de 1,2 milliard de dollars accordé conjointement à Google et Amazon pour fournir des services à Israël.

Selon les protestataires, ce projet soutiendrait les opérations militaires israéliennes, bien que Google affirme que le contrat “n’est pas destiné à des opérations hautement sensibles, secrètes ou militaires concernant des armes ou des services de renseignement”.

La manifestation des employés a conduit à des perturbations majeures dans plusieurs bureaux de Google, entraînant des licenciements que la société a justifiés par le comportement “inacceptable” des employés, les accusant de compromettre la sécurité de leurs collègues. Cette position a été largement contestée par les parties impliquées dans la plainte.

Conséquences et implications:

Les implications de cette affaire pourraient être considérables, tant pour Google que pour ses employés. Les plaignants demandent leur réintégration, le paiement rétroactif de leurs salaires, et des assurances que leurs droits à l’organisation ne seront plus violés à l’avenir.

Cette affaire met en lumière la tension entre les politiques internes des entreprises technologiques et les droits des employés à exprimer des préoccupations éthiques et politiques.

Elle soulève des questions importantes sur les limites de l’activisme des employés au sein de grandes corporations et le rôle des entreprises dans les conflits géopolitiques mondiaux.

Alors que le NLRB examine la plainte, l’issue de cette affaire pourrait établir un précédent important pour la liberté d’expression des employés dans l’industrie technologique, particulièrement dans des contextes où les intérêts commerciaux sont étroitement liés à des questions de politique internationale.

 

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