Economie

COP27 : Macron aide la Tunisie et les autres à encaisser les 100 milliards $

COP27 : Macron aide la Tunisie et les autres à encaisser les 100 milliards $

L’infatigable président français, qu’on a vu tour à tour à la COP27 (Egypte), aux sommets du G20 (en Indonésie), de l’APEC (Thaïlande) puis de la Francophonie (Tunisie), reprend déjà son bâton de pèlerin, cette fois au service du climat. Emmanuel Macron, qui a jugé très insuffisantes les retombées de la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP27), reprend le flambeau pour aider les pays vulnérables à mettre la main sur le «nouveau pacte financier» qui se dérobe depuis un paquet d’années…

Et puisque tout était parti de la capitale française en 2015, avec les Accords de Paris, Macron y réunit de nouveau tous les acteurs de la planète l’an prochain, avant la COP28 qui aura lieu à Dubaï fin 2023. «À la COP27, la France et l’Europe ont réaffirmé leur engagement pour le climat. Nous avons besoin d’un nouveau pacte financier avec les pays les plus vulnérables. J’y travaillerai avec nos partenaires en vue d’un sommet à Paris avant la prochaine COP», a déclaré Macron…

Il a embrayé avec un deuxième tweet en militant pour «plus de solidarité et plus d’ambition ! (…). C’est ainsi qu’il faut agir pour baisser toutes nos émissions de CO2. Tous les pays doivent s’engager clairement sur la sortie du charbon. Nous accompagnons ceux des pays émergents qui montrent la voie comme l’Afrique du Sud et l’Indonésie

Rappelons que la COP27 a clôturé ses travaux sur une déclaration sommaire autour de la nécessité de réduire rapidement les émissions polluantes pour soulager la planète, mais sans un échéancier précis pour atteindre cet objectif. La ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait déploré «qu’aucune avancée n’ait été obtenue sur la nécessité de faire des efforts supplémentaires de réduction des gaz à effet de serre et sur la sortie des énergies fossiles. C’est une vraie déception»…

Quant à Macron il avait déclaré depuis Djerba (Tunisie) que «l’idée d’un fonds seul est au pire inappropriée, au mieux largement insuffisante (…). Dès qu’on a un problème, on crée des fonds […] quelle est la gouvernance, qui va mettre l’argent ?”…

Néanmoins Paris est d’avis que la rencontre de Charm el-Cheikh (Egypte) «a répondu aux attentes des pays les plus vulnérables avec une avancée forte : la création de nouveaux outils de financement pour les pertes et dommages liées aux catastrophes climatiques». C’est ce que le président français essayera de concrétiser en 2023…

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