La Corée du Nord qui envoie des soldats pour aider Vladimir Poutine à sortir du bourbier ukrainien (entre 10 000 et 12 000 militaires disent Kiev et Washington mais Pyongyang nie encore), Kim Jong-un qui balance régulièrement des missiles balistiques pour pétrifier ses voisins et leurs soutiens – les USA… Finalement c’est ça que préfère le tyran nord-coréen, terroriser le monde. Il a encore récidivé ce jeudi 31 octobre avec un «missile balistique à longue portée», a indiqué l’armée sud-coréenne.
C’est le premier test signé par Pyongyang depuis que Séoul l’a accusé d’avoir acheminé des milliers de soldats vers la Russie. Entre temps il y a eu les ballons de déchets qui ont atterri dans le jardin du complexe présidentiel sud-coréen. Mais le projectile que vient de tirer la Corée du Nord a un tout autre calibre. La veille l’armée sud-coréenne avait alerté sur un test de missile balistique intercontinental (ICBM), c’est fait…
Séoul est même d’avis que son voisin, qui détient des armes atomiques, pourrait procéder à un essai nucléaire probablement avant la présidentielle américaine du 5 novembre prochain. Donc attention. Avec la Chine qui ambitionne de doubler son stock de têtes nucléaires et qui a procédé à un test dans ce sens le mois dernier, le péril mondial monte de plusieurs crans.
L’armée sud-coréenne «a détecté un missile balistique lancé depuis la région de Pyongyang en direction de la mer de l’Est vers 7 h 10 (22 h 10 TU) aujourd’hui», a indiqué l’état-major interarmées sud-coréen, en usant du nom coréen de la mer du Japon. «Le missile balistique est présumé être un missile à longue portée lancé à un angle élevé», a ajouté la même source…
A noter que généralement la Corée du Nord teste ses missiles les plus redoutables et de plus longue portée sur une trajectoire ascendante, c’est-à-dire verticalement et non à l’horizontale pour éviter l’espace aérien des voisins. «Notre armée a relevé son niveau d’alerte et partage étroitement avec les autorités américaines et japonaises les informations concernant le missile balistique de la Corée du Nord, en maintenant un niveau de préparation élevé», a dit l’état-major de Séoul.
«C’était le temps de vol le plus long jamais enregistré (pour un missile nord-coréen). Je pense que c’est peut-être différent d’un missile conventionnel», a commenté devant les médias le ministre japonais de la Défense, Gen Nakatani. Le missile à longue portée balancé ce jeudi appartenait à «la classe des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM)», a affirmé le ministre.
La distance en vol était évaluée à près de 1000 kilomètres, pour une altitude maximale mesurée à plus de 7000 km. La Chine a fait le minimum syndical – normal, c’est son poulain qui a tiré – en se disant «préoccupée» par la tension dans la péninsule coréenne, a déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Il a invité les parties à une «résolution politique de la question de la péninsule»…
Mais quand et comment ? De toute évidence la région ne prend pas le chemin de la pacification avec les bruits de botte croissants autour de Taïwan, lâchés par Pékin. A noter que le test de missile s’est produit quelques heures à peine après que les patrons des Défenses américaine et sud-coréenne ont appelé Pyongyang à ramener ses unités en Russie. Kim Jong-un leur a répondu par la terreur.
Il y a 3 semaines l’armée française a procédé à un test de missile balistique, avec une toute nouvelle technologie. La Corée du Nord tient absolument à rester et même monter en grade dans le club des fabricants de super missiles. Poutine a eu moins de chance avec son missile intercontinental lourd RS-28 SARMAT…
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires