Alors qu’aucune menace militaire directe ne pèse sur elle, les Occidentaux ayant d’autres sujets brûlants sur le feu – l’Ukraine, la crise économique mondiale et la Chine -, la Corée du Nord sort les crocs. Son président, Kim Jong-un, a fait savoir qu’il est «prêt à déployer» à l’avenir son arsenal nucléaire en cas de face-à-face armé avec les USA et la Corée du Sud, d’après les médias officiels repris par 20 Minutes.
Le bouillant leader nord-coréen, qui manifestement voit d’un mauvais oeil le fait que le président russe, Vladimir Poutine, lui vole la vedette fait tout pour refaire les gros titres. Et quoi de mieux qu’une bonne rasade de terreur jetée à la face du monde. Et quand on parle de nucléaire l’effroi est garanti…
«La force de dissuasion nucléaire de notre pays est également prête à mobiliser sa puissance absolue de manière fiable, précise et rapide, conformément à sa mission», a déclaré le président nord-coréen dans une allocution prononcée hier mercredi et rapportée par l’agence officielle Korean Central News Agency de Pyongyang.
Les troupes nord-coréennes sont «parfaitement préparées» à «faire face à tout affrontement militaire avec les Etats-Unis», a ajouté Kim Jong-un, qui prenait la parole devant des vétérans de la guerre de Corée de 1950-1953 lors des festivités marquant le «Jour de victoire» suite à l’armistice.
Rappelons qu’en juin dernier, les USA et la Corée du Sud avaient brandi la menace de représailles avec une pluie de sanctions, voire une révision de la «posture militaire» américaine si la Corée du Nord s’amusait à faire d’autres tests nucléaires…
Cette semaine, les troupes américaines ont même procédé à des exercices de tir réel en Corée du Sud, mobilisant des hélicoptères d’attaque Apache, une première depuis 2019. Suffisant pour que Kim Jong-un soit touché dans son égo…
«Parler d’une action militaire contre notre nation, qui possède des armes absolues qu’ils craignent le plus, est absurde et constitue une action autodestructrice très dangereuse», a asséné Kim Jong-un pour signifier au nouveau président conservateur sud-coréen Yoon Suk-yeol qu’il ne le laissera jamais dormir sur ses deux oreilles. Une sortie du reste qui rappelle les bruits émis par Moscou autour de l’arsenal nucléaire russe…
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