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Coronavirus : Attention à la grande muette… La Libye !

Coronavirus : Attention à la grande muette… La Libye !

La Tunisie s’évertue à trouver des solutions et à imaginer des scénarios pour lutter, tant bien que mal, contre ce fléau mondial qu’est l’épidémie de coronavirus. Pour ce faire, la première démarche à entreprendre était, obligatoirement, celle de maîtriser les zones d’accès au pays, en prenant des mesures restrictives à l’égard des gens en provenance de certains pays et certaines régions où le virus sévit de façon endémique.

C’est dans cette optique que le ministère de la santé a établi, et est en train de mettre à jour, une liste de pays, avec les ressortissants desquels il faut prendre des mesures particulières.

Mais là où tous ces efforts deviennent illusoires, c’est quand on se rend à l’évidence que notre plus proche voisin, qu’est la Libye, avec lequel les tunisiens ont une énorme activité d’échanges commerciaux et de mouvement de personnes, est en train d’évoluer dans l’obscurité totale par rapport à la situation épidémique dans son territoire.

Avec un Etat quasiment inexistant et des services sanitaires réduits à néant, la Libye n’est pas en train de faire les dépistages nécessaires ni de prendre les mesures de prévention qui s’imposent. Mais, surtout, la Libye n’est pas en train de communiquer avec les autorités internationales, notamment l’OMS, sur la situation qui prévaut à l’intérieur de ses frontières.

En effet, la situation du coronavirus chez notre voisin demeure une grande inconnue qui met, forcément à mal les plans et les mesures prises par les autorités tunisiennes. Car la Tunisie prend ses dispositions à la lumière des données qui lui sont communiquées par les instances sanitaires internationales, comme l’OMS. En l’absence de données fiables par rapport à la Libye, la démarche à suivre avec ses ressortissants, devient hasardeuse.

En pratique, va-t-il falloir considérer la Libye comme une zone miraculeusement indemne du virus et ne rien appliquer comme restriction à l’égard des personnes qui y vont ou qui en reviennent ? Ou va-t-il falloir, face au doute, la considérer comme une zone endémique et prendre les dispositions qui doivent découler de cette situation ?

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