Le monde commence à peine à respirer et à sortir des contraintes étouffantes de la prévention de la pandémie du covid, à panser ses plaies et à entrevoir l’avenir, que la situation épidémiologique s’est de nouveau, invitée comme trouble-fête, avec une augmentation vertigineuse des chiffres de nouveaux cas, dans plusieurs régions du monde, notamment en Europe, et au berceau du virus, la Chine.
Les autorités chinoises ont été amenées, ces derniers jours à confiner des villes entières pour faire face à une nouvelle vague de la pandémie. Elles ont, même, dû confiner la moitié de Pékin, soit des centaines de millions d’âmes. C’est dire la gravité de la situation. La chine a bien annoncé que la vague actuelle était du au variant Omicron. Mais de ce côté-là de la planète, on n’est jamais sûr de rien, et encore moins de l’émergence d’une nouvelle variété de virus.
Morale de l’histoire, le covid circule toujours à travers le monde, et est en train de causer des dégâts, et le risque d’émergence de nouvelles souches reste omniprésent, surtout que la vaccination n’a pas été performante dans plusieurs contrées du monde. Sans oublier les risques inhérents au mois de Ramadan.
Le mois de Ramadan, chez les millions de musulmans, sera, en effet, propice pour l’apparition de nouveaux foyers de la pandémie, avec le brassage des populations qui s’opère à La Mecque, pendant la saison de la Umrah, ainsi que les prières collectives, et les coutumes des visites entre les familles, et les dîners de famille.
Tous ces éléments laissent craindre, en effet, un possible retour à la case départ et un nouveau départ de la pandémie.
C’est dire l’importance du strict respect des mesures de prévention, aussi bien individuelles que collectives.
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