Le manque de soutien psychologique adéquat pour les survivants du festival de musique “Nova” à Kibbutz Re’im, qui a coïncidé avec le début de l’opération “Deluge of Al-Aqsa”, a conduit à une vague de désespoir. Cinquante Israéliens ayant assisté à l’événement se sont suicidés face à une bureaucratie écrasante dans l’administration des soins nécessaires, rapporte les médias israéliens.
Durant les délibérations de la commission de surveillance du Knesset, il a été révélé que sur les 3 800 survivants, 679 ont été traités par l’organisation “Natal”. Parmi eux, 431 souffrent encore de symptômes sévères tels que l’anxiété, l’insomnie et des cauchemars persistants.
Des témoignages accablants
Les survivants ont exprimé leur détresse lors de la session parlementaire, critiquant vivement l’approche de l’Institution d’Assurance Nationale et les obstacles à l’obtention de l’aide nécessaire. Guy Ben Shimon, un des survivants, a souligné une statistique alarmante : environ 50 suicides ont été enregistrés parmi les participants, un chiffre qui reste contesté par le ministère de la Santé qui en reconnaît moins de dix.
Défis bureaucratiques et manque de soutien
Les survivants décrivent un parcours semé d’embûches bureaucratiques qui complique leur rétablissement et leur retour à la normalité. Les plaintes portent sur les longs délais d’attente pour les rendez-vous chez le spécialiste et les difficultés à obtenir une reconnaissance des traumatismes subis.
Réactions officielles et appel à l’action
Face à cette crise, il y a eu un appel urgent à réformer le système de soutien aux victimes de traumatismes majeurs en Israël, afin de fournir une assistance et des soins continus à ceux qui en ont désespérément besoin. Les autorités sont pressées de reconnaître et de traiter cette urgence psychologique avec la gravité qu’elle mérite.
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