Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce vendredi le ministre de la Santé et lui a rappelé que le droit à la santé est un droit constitutionnel garanti pour tous les tunisiens, et qu’il est temps de redonner à la santé tunisienne ses lettres de noblesse. Ceci devant passer par l’ouverture des dossiers des malversations qui rongent le secteur, à commencer par le secteur du médicament.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections a annoncé samedi, la composition définitive de l’Assemblée des représentants du peuple, issue des élections législatives.
Le Parlement sera composé de 154 sièges.
Le président de l’ISIE, Farouk Bouasker a annoncé, hier, à l’issue du point de presse tenu pour déclarer les résultats définitifs des dernières élections législatives, que la nouvelle assemblée démarrera ses travaux conformément aux dispositions de la loi, c’est-à-dire dans les 15 jours qui suivent la proclamation des résultats et la publication du rapport de l’ISIE.
Dans un communiqué publié ce samedi, le ministère de l’Intérieur a catégoriquement démenti les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, de certains médias et relatives à une «campagne d’arrestations de migrants subsahariens par les unités de sécurité».
Le département a précisé que le président de la République Kais Saied a donné son ordre à ce que les unités de sécurité veillent à se conformer à la loi nationale et aux conventions internationales tout en respectant rigoureusement les droits de l’Homme en traitant les étrangers des différentes nationalités qui se trouvent sur le sol national.
Le ministre des Affaires étrangères et de l’immigration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar a souligné l’importance de l’immigration régulière comme un affluent de développement, de richesse et de diversité, affirmant la volonté de la Tunisie de continuer et d’encourager la circulation légale des personnes dans l’espace africain et dans le reste du reste du monde, et considérant en retour que le phénomène de la migration irrégulière menace la sécurité et la sécurité de la Tunisie et d’autres pays et d’autres pays, en particulier les africains.
Dans un communiqué publié ce samedi, le ministère des Affaires étrangères a catégoriquement dénoncé et rejeté les « accusations sans fondement » de l’Union africaine.
Le département a fait part de son étonnement, rejetant les déclarations et accusations « sans fondement » de l’UA « d’autant plus qu’elles se basent sur une incompréhension de la position des autorités tunisiennes ».
Moncef Boukthir, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a affirmé le soutien de son département aux étudiants étrangers en situation légale.
Lors de sa rencontre, hier vendredi au siège du ministère, avec une délégation de l’association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie (AESAT), Boukthir, a affirmé le souci du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des différentes composantes du système universitaire tunisien de permettre aux étudiants étrangers de poursuivre leurs études en Tunisie dans les meilleures conditions dans le respect de la loi.
Dans une déclaration publiée vendredi, la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA) a mis en garde les médias contre les discours incitant à la discrimination fondée sur la race, la couleur ou la religion.
Dans un communiqué publié, l’Union africaine a condamné les propos du président de la République, Kais Saied au sujet des migrants venus du continent et a mis en garde contre les « discours de haine racialisés » qui pourraient porter préjudice.
La Commission de l’UA a déclaré qu’elle avait convoqué le représentant de la Tunisie pour une réunion d’urgence afin de lui faire part de « son profond choc et de son inquiétude face à la forme et au fond » des propos tenus par le chef de l’Etat tunisien.
Plusieurs ONG et représentants de la société civile tunisienne ont organisé, ce samedi, une manifestation vers l’avenue Bourguiba, pour condamner la xénophobie et le discours fasciste adopté par le pouvoir à l’égard des migrants subsahariens.
Le porte-parole du FTDES a assuré que cette manifestation a été organisée pour insister sur le fait que la Tunisie ne sera jamais fasciste ou raciste, et qu’elle garantira les droits des migrants quelle que soit leur nationalité, leur race et la couleur de leur peau, ou leur religion et leur situation administrative. Il a spécifié que la situation administrative irrégulière ne saurait priver les migrants de leurs droits.
Le gouvernement congolais n’est pas resté indifférent face à situation sécuritaire préoccupante en Tunisie. Dans ce cadre que le Vice-premier ministre et Ministre des affaires étrangères a saisi officiellement l’ambassadeur de la RDC en Tunisie pour plus d’explications sur la situation réelle sur terrain.
L’organisation tunisienne des jeunes médecins a appelé, ce samedi, à travers un communiqué, les médecins à déclarer tous les cas de violence ou de maltraitance enregistrés chez des migrants subsahariens, de même que les cas suspects de traite des personnes, et met à la disposition de ses membres, des numéros de téléphone pour les déclarations de tels dépassements.
L’Association des étudiants et stagiaires ivoiriens en Tunisie, a publié, ce dimanche, un communiqué à l’intention de tous les étudiants et stagiaires résidant en Tunisie, pour faire le point sur la situation des ressortissants subsahariens en Tunisie, et pour relever qu’il y a eu des agressions enregistrées à l’encontre de quelques étudiants ivoiriens et une étudiante gabonaise, hier samedi.
La France a exprimé, à travers son ministère des Affaires étrangères, sa préoccupation face aux récentes vagues d’arrestations en Tunisie, et appelle les autorités tunisiennes à veiller au respect des libertés individuelles et des libertés publiques, notamment la liberté d’expression.
Le communiqué ajoute que : « La Tunisie a fait des progrès considérables en matière d’État de droit et de libertés publiques depuis 2011. Ces acquis démocratiques doivent être préservés ».
L’avocate Dalila Ben Mbarek Msadek a annoncé qu’après 15 heures d’interrogatoires, des mandats de dépôts ont été émis à l’encontre de Ridha Belhaj et Ghazi Chaouachi.
Sur sa page officielle, elle a précisé que jusqu’à présent 5 mandats de dépôts ont été émis à l’encontre des politiciens d’opposition (Jawher Ben Mbrek, Chaima Aissa, Issam Chebbi).
Le front de Salut national a appelé à la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées et à arrêter les poursuites à leur encontre. Le front assure que ces exactions n’entameront pas leur volonté de poursuivre l’action jusqu’à faire tomber le putsch, et faire revenir la légitimité constitutionnelle et la démocratie.
Abdelfatteh Taghouti, membre du bureau exécutif du mouvement Ennahdha, a annoncé que Noureddine Bhiri avait été transporté à l’hôpital de La Rabta à Tunis.
Le Parti Républicain, le mouvement Ennahdha et le Courant démocrate ont condamné l’arrestation de Ridha Belhaj, de Ghazi Chaouachi et de Issam Chebbi.
Dans un communiqué publié samedi, ces formations politiques dénoncent des arrestations purement politiques, dépourvues de tout fondement juridique.
L’ancien secrétaire général du Courant démocrate, Ghazi Chaouachi et l’avocat Ridha Belhaj, ont été arrêtés dans la soirée du vendredi, par les unités sécuritaires.
Sur sa page officielle Facebook, le fils de Chaouachi a affirmé qu’une vingtaine d’agent de sécurité ont mené une descente à leur domicile.
Le juge d’instruction au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, a émis des mandats de dépôt contre Khayam Turki, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef.
Les trois et d’autres personnalités sont accusés de complot contre la sûreté de l’Etat. L’interrogatoire avec les concernés a duré pendant des heures, rapporte Mosaique fm.
Un mandat de dépôt contre le dirigeant au parti Républicain, Issam Chebbi, a été émis par le juge d’instruction au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme
Rappelons que le juge d’instruction a auditionné Chebbi, ce samedi matin dans l’affaire de formation d’une bande pour complot contre la sûreté de l’Etat intérieure.
Le juge d’instruction auprès du pôle antiterroriste a émis, samedi 25 février 2023, un mandat de dépôt à l’encontre de l’activiste politique et membre du Front de Salut Jaouhar Ben Mbarek, d’après les avocats de la défense.
L’avocat Samir Dilou a annoncé sur sa page officielle qu’un mandat de dépôt a été émis, ce samedi 25 février 2023, contre l’activiste politique Chaïma Aïssa.
Aïssa est accusé dans une affaire d’ implication dans la conspiration contre la sécurité de l’Etat.
L’ex magistrat et ex-procureur de la République, Bechir Akremi, a été arrêté, une nouvelle fois, hier soir, par une brigade de police et emmené à la caserne de Bouchoucha, alors qu’il état encore à l’hôpital Errazi, où il état hospitalisé. Et ce, après que le parquet de Tunis ait ouvert à son encontre une nouvelle enquête judiciaire.
La dissolution du corps de la police environnementale a été signifiée sur le dernier numéro du JORT, qui stipule que ce corps a été enlevé et que des agents des collectivités locales assermentés du type A ou B, voire C, vont bénéficier d’une formation spéciale afin de pouvoir rédiger des PV en matière d’hygiène et d’environnement.
Le ministre de l’éducation Mohamed Ali Boughdiri a annoncé que « Le dialogue avec les syndicats a atteint un stade avancé et nous sommes confiants de parvenir à des accords pour éviter aux familles et aux élèves toutes inquiétudes à propos de l’actuelle année scolaire » .
Cette déclaration intervient en réaction à la décision de la fédération générale de l’enseignement secondaire concernant la rétention des notes scolaires et les menaces de boycott des examens du deuxième trimestre par les enseignants.
En marge d’une conférence de formation organisée et destinée aux avocats à Hammamet, le bâtonnier des avocats tunisiens, Hatem Mziou, a déclaré, que le pays est en train de vivre sous l’impact d’une série d’arrestations et qui a concerné des avocats.
Mziou a estimé qu’il s’agit d’une situation délicate et difficile en même temps, selon ses dires. Il a assuré que les avocats tiennent à l’Etat de droit et des institutions tout en réclamant de vraies poursuites qui se basent sur des dossiers précis et des éléments crédibles.
Tunisie Numérique a mené une série d’interviews auprès des familles tunisiennes pour savoir comment elles gèrent leurs budgets en ces temps de crise que traverse le pays.
Ces tunisiens proviennent de différentes classes sociales, sont d’âges différents et habitent dans des quartiers aussi bien huppés que populaires. Ils ont accepté volontairement de répondre de manière spontanée et anonyme aux questions de Tunisie Numérique. Les récits ont été retranscrits tels quels.
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