Les avocats Abderaouf Guesmi et Omar Mouelhi ont accusé le bâtonnier des avocats, Brahim Bouderbela de protéger des avocats à l’encontre de qui, des sentences judiciaires ont été rendues.
Ils ont affirmé, lors d’une interview accordée à Tunisie numérique, que Samir Ben Chaabane Président de la Section régionale de l’ordre des avocats du Kef a été poussé à la démission pour avoir réclamer l’exécution des sanctions (notamment des interdiction d’exercice) prononcées à l’encontre de certains avocats corrompus.
Lorsque ce dernier a refusé de démissionner « l’ami intime » de Brahim Bouderbala, connu sous le nom de « l’autre batonnier », a organisé une session de retrait de confiance à Ben Chaabane. Or une telle procédure n’existe pas dans les textes régissant la profession, ont expliqué les avocats. Une décision saluée par Boudelbala, ont-ils ajouté.
Le silence du bâtonnier face à ces infractions est en soi une « suspicion de corruption » d’après nos invités, étant donné que c’est à lui que revient la charge d’appliquer la loi.
D’ailleurs, l’INLUCC a envoyé une correspondance à Brahim Bouderbala, à cet effet, ont-ils fait savoir.
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