Lors du débat présidentiel télévisé entre Donald Trump et Kamala Harris, le candidat républicain a fait des déclarations chocs, avertissant que l’élection de la vice-présidente démocrate entraînerait la disparition d’Israël et la fin des États-Unis. Le débat, qui s’est déroulé mardi soir, a été marqué par des échanges intenses entre les deux candidats.
Trump accuse Harris de détester Israël
Donald Trump a déclaré que si Kamala Harris devenait présidente, “Israël n’existerait plus d’ici deux ans”. Il l’a accusée de nourrir une haine envers l’État israélien, une accusation que Harris a immédiatement rejetée en affirmant avoir soutenu Israël tout au long de sa carrière. Harris a qualifié ces propos de “totalement faux”.
La bataille pour l’économie américaine
Au-delà des questions internationales, Trump a également attaqué Harris sur sa gestion de l’économie.
Selon l’ancien président, son administration avait laissé derrière elle “l’un des meilleurs économies du monde”, et il a affirmé qu’il reproduirait cet exploit s’il était réélu. En réponse, Harris a attaqué Trump sur sa gestion des questions économiques et sur sa capacité à redresser le pays après la pandémie de COVID-19.
Harris met Trump sur la défensive
Tout au long du débat de 90 minutes, Harris a multiplié les attaques contre Trump, notamment sur des questions sensibles comme l’avortement et les problèmes juridiques de l’ancien président.
Son approche offensive a mis Trump sur la défensive, obligeant ce dernier à se justifier à plusieurs reprises. Selon les analystes, Harris est parvenue à exposer ses arguments de manière claire et précise, contrastant avec le ton plus désordonné de Trump.
L’impact sur les sondages
Suite à ce débat, les sondages ont montré une évolution dans les prévisions électorales.
Sur le site de prédiction PredictIt, les chances de victoire de Trump sont passées de 52 % à 47 %, tandis que celles de Harris ont augmenté de 53 % à 55 %. Ce résultat a donné un regain de confiance aux partisans de Harris, qui ont aussitôt proposé à Trump une seconde confrontation.
Le clash sur l’avortement
Un autre moment fort du débat a été la discussion sur l’avortement. Harris a attaqué Trump pour avoir nommé des juges conservateurs à la Cour suprême, ce qui a conduit à la suppression de la protection fédérale pour l’interruption volontaire de grossesse.
Trump, quant à lui, a défendu sa décision, affirmant qu’il avait “rendu un énorme service aux États-Unis” en renvoyant la question aux États. Cette question a suscité des réactions passionnées de la part des deux candidats, reflétant les profondes divisions de l’opinion publique sur le sujet.
Accusations mensongères sur les migrants
Lors du débat, Donald Trump a relancé une fausse information circulant sur les réseaux sociaux à propos des migrants à Springfield, dans l’Ohio. “À Springfield, ils mangent des chiens, ils mangent des chats, ils mangent les animaux de compagnie des habitants”, a-t-il affirmé, provoquant l’effarement de Kamala Harris et du modérateur, le journaliste David Muir, qui a souligné à plusieurs reprises qu’aucune preuve ne venait étayer cette affirmation.
Malgré les démentis des autorités locales, cette thèse continue de se répandre, soutenue par des personnalités comme le colistier de Trump et même le milliardaire Elon Musk.
Visions opposées en politique étrangère
La politique étrangère, bien que peu abordée, a révélé des visions du monde radicalement différentes entre les deux candidats. Kamala Harris a attaqué Donald Trump en affirmant que si ce dernier avait été à la Maison Blanche, Vladimir Poutine “ne ferait qu’une bouchée” de lui et serait déjà installé à Kiev. Elle a également accusé Trump d’être “la risée” des dirigeants internationaux.
De son côté, Trump a répliqué en affirmant que Harris “déteste Israël” et a prédit qu’Israël “n’existera plus d’ici deux ans” si elle devenait présidente.
Un débat décisif pour la campagne présidentielle
Ce débat télévisé, qui s’est déroulé à Philadelphie, en Pennsylvanie, est vu comme un moment clé de la campagne électorale en vue des élections présidentielles du 5 novembre. Selon plusieurs analystes politiques, Harris a pris l’ascendant sur Trump lors de cette confrontation, réussissant à exposer son programme avec clarté tout en mettant son adversaire sur la défensive.
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