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Découvrez le missile Khayber qui a frappé Israël ce matin : une escalade balistique inédite

Ce matin, lors d’une nouvelle vague de riposte iranienne contre Israël, le missile balistique Khayber a été utilisé pour la première fois, selon ce qu’a rapporté l’agence iranienne Mehr, citant un communiqué des Gardiens de la Révolution.

Ce tir marque un tournant significatif dans la confrontation en cours, avec l’entrée en scène d’un missile de moyenne portée plus puissant et plus précis que les modèles précédemment utilisés.

Le lancement du Khayber intervient dans le sillage de l’attaque aérienne américaine contre les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, qui a été suivie d’une riposte massive iranienne. L’opération de ce matin a ciblé plusieurs sites en Israël, dont l’aéroport Ben Gourion, des centres de commandement et un centre de recherche biologique. Le missile Khayber aurait été utilisé dans cette 20e salve de missiles, qui a provoqué d’importants dégâts matériels et au moins 27 blessés.

Le missile Khayber est un engin balistique de moyenne portée, estimé capable d’atteindre entre 1 000 et 1 450 kilomètres. Il serait doté d’une capacité de pénétration améliorée, capable de frapper des infrastructures stratégiques avec une charge conventionnelle.

Khaybar (ou Khayber) fait référence à une célèbre bataille islamique du 7e siècle entre les musulmans et une tribu juive dans l’oasis de Khaybar (dans l’actuelle Arabie saoudite). Le nom est donc hautement symbolique et souvent utilisé dans un cadre de communication politico-militaire, notamment par l’Iran ou les groupes alliés.

Bien que les informations exactes puissent varier ou ne pas être officiellement confirmées, on peut identifier certaines caractéristiques supposées :

  • Type : Missile balistique de moyenne portée (MRBM).

  • Portée estimée : entre 1 000 et 1 450 km, selon les versions.

  • Propulsion : carburant liquide ou solide (selon les modèles).

  • Précision : supposée améliorée par rapport aux générations précédentes.

  • Charge utile : conventionnelle ou potentiellement chimique (théoriquement), bien qu’aucune preuve ne confirme un usage autre que conventionnel.

Son utilisation dans ce contexte marque une volonté claire de hausser le niveau d’engagement militaire de l’Iran face aux frappes américaines et israéliennes.

Un message à Israël et aux États-Unis

L’usage du Khayber n’est pas qu’un fait militaire : il s’agit d’un premier message politique et stratégique. L’Iran montre ainsi qu’il possède un arsenal balistique sophistiqué, apte à frapper loin et avec précision. Ce choix d’arme intervient alors que Téhéran menace explicitement de viser des cibles sensibles comme le réacteur nucléaire de Dimona si le conflit s’étend.

En Israël, les autorités ont reconnu que la dernière salve de missiles iraniens avait échappé à certains systèmes d’alerte. Des enquêtes ont été ouvertes pour comprendre la défaillance des sirènes à Haïfa, pendant que les évacuations se poursuivent à Tel-Aviv et dans la zone côtière, fortement touchée. Le nombre de demandes de compensation dépasse les 32 000, selon les services de secours.

Une escalade technologique et militaire

Avec l’introduction du missile Khayber dans l’équation militaire, l’Iran élargit la portée et l’intensité de sa riposte, tout en démontrant sa capacité à innover sur le plan balistique.

Ce développement accroît la pression sur Israël et ses alliés, et fait monter d’un cran le risque de généralisation régionale du conflit.

Alors que les capitales occidentales appellent à la désescalade, la spirale de la confrontation semble désormais alimentée par des armes de plus en plus sophistiquées.

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