Une première frappe sur Tsourial
Le 22 juillet 2024, Hezbollah a annoncé avoir bombardé pour la première fois la colonie israélienne de Tsourial avec des dizaines de roquettes katioucha, en réponse à une attaque israélienne contre des civils libanais.
Selon la chaîne israélienne 14, deux Israéliens ont été blessés lors de cette frappe, qui a également endommagé un bâtiment dans la colonie. Les sirènes d’alarme ont retenti dans plusieurs localités du nord d’Israël, sans évacuation préalable des habitants.
Incidents à Metula
Le même jour, des roquettes antichars tirées depuis le Liban ont incendié deux maisons dans la colonie de Metula, située à environ six kilomètres de la frontière libanaise.
Selon les autorités israéliennes, les forces de sécurité n’ont pas pu accéder aux lieux de l’incident par crainte de nouvelles attaques. Les sirènes ont également retenti dans les régions de Kiryat Shmona, Manara et Margaliot, proches de la frontière libanaise.
Réactions et conséquences
En réponse à ces attaques, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé les environs des villages d’Aita al-Shaab et de Khiam, dans le sud du Liban. Le groupe armé Hamas a également revendiqué des tirs de roquettes depuis le sud du Liban, visant le quartier général de la brigade “300-Shomera” de l’armée israélienne dans le nord de la Galilée.
Victimes et dégâts
Depuis le début des hostilités le 8 octobre 2023, les affrontements entre Hezbollah, d’autres factions libanaises et palestiniennes, et les forces israéliennes se sont intensifiés. Ces groupes conditionnent la fin des hostilités à l’arrêt de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, soutenue par les États-Unis.
Cette guerre a causé la mort de près de 129 000 Palestiniens et en a blessé des milliers d’autres, dont de nombreux enfants et femmes. Les destructions massives ont également provoqué une famine qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants.
Déclarations israéliennes
Le ministre israélien de l’Agriculture, Avi Dichter, a déclaré que “la défaite du terrorisme dans le nord n’est pas possible depuis les airs”, exprimant des doutes sur le retour des habitants dans leurs maisons dans les conditions actuelles. Ses propos soulignent la gravité de la situation et l’incertitude quant à la résolution rapide du conflit.
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