La balance commerciale alimentaire a enregistré au cours des onze premiers mois de l’année 2021 un déficit de 1952,4 MD contre un déficit de 678,8 MD durant la même période de l’année précédente ; enregistrant ainsi, un taux de couverture de 66,7% en 2021 contre 86,7% en 2020, vient d’indiquer aujourd’hui lundi 13 décembre 2021, l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).
On note sous cet angle qu’en termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une baisse de 11,2% alors que les importations ont augmenté de 15,4%. Le déficit enregistré est essentiellement le résultat de l’accroissement du rythme des importations des céréales (+25,9%) d’une part et la baisse des exportations de l’huile d’olive (-32,5%) d’autre part.
Selon l’ONAGRI, les prix des produits céréaliers (blé, orge et maïs) ont enregistré une hausse de 22% à 53% par rapport à l’année dernière.
Il a été observé également que les prix à l’importation des céréales ont connu une hausse de (+22,5%) pour le blé dur, (+29,8%) pour le blé tendre, de (+34,9%) pour l’orge et de (+52,8%) pour le maïs. Il en est de même pour le prix des huiles végétales (+41,6%), du lait et dérivés (+15,3%) et du sucre (+13,8%).
Pour mémoire, une étude publiée par l’Observatoire Tunisien de l’Economie (OTE) a souligné que durant la période 2008-2018, la dépendance aux importations a été en moyenne de l’ordre de 57.35%, toutes céréales confondues.
Ces dix dernières années, la demande intérieure en blé tendre est assurée en moyenne à 84.21% par les importations. Quant au blé dur et à l’orge, en moyenne, ils sont dépendants des importations, respectivement, à raison de 40.69% et 50.81% pour la même période 2008-2018. Cette situation est considérée comme insoutenable
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