Depuis des années, le système d’alerte rapide européen (RASFF) qui informe sur les risques alimentaires n’a cessé d’attirer l’attention sur la présence de matières toxiques dans des produits alimentaires fabriqués en Turquie et commercialisés en Europe et dans le monde.
Selon le dernier rapport RASFF au titre de 2018, la Turquie est parmi les pays où il y a eu des centaines de signalisations concernant la présence de substances toxiques dans les produits alimentaires à l’instar des résidus chimiques, micro toxines, métaux lourds, polluants additifs chimiques et colorants microbiologiques, dioxines et colorants.
Ce fléau continue depuis des années, d’après la commission européenne qui a inventorié en 2016, vers 2925 produits non conformes aux normes sanitaires.
Les figues séchées, les abricots secs (déshydratés), les noisettes et les pistaches turques vendus partout en Tunisie figurent en tête de liste des produis toxiques et cancérigènes, d’après les évaluations des notes et rapports européens, du fait qu’ils ont des contenances supérieures aux limites autorisés selon les normes sanitaires européennes en sulfite et aflatoxines qui provoquent des maladies graves et plusieurs types de cancer, notamment du foie.
Plusieurs questions se posent quant à l’existence de tels produits de consommation courante sans contrôle sanitaire en Tunisie.
Rappelons, que les importations turques ont explosé après 2011 notamment après la ratification d’un accord de libre-échange entre la Tunisie et la Turquie qui bénéficie exclusivement à ce pays, ruinant le marché local et le submergeant par tous genre de produits au point que le déficit commercial avec la Turquie a atteint en 2019 la somme de 2466.8 millions de dinars soit l’équivalent d’environ 40% du service de la dette extérieure.
Le Maroc, l’Egypte et plusieurs pays de la région ont rompu leurs accords commerciaux avec la Turquie en raison du dumping de leurs marchés par les produits provenant de ce pays, toutefois le saignement de l’économie tunisienne continue, en plus des risques sanitaires et les maladies fatales.
Laissez un commentaire