S’exprimant au micro de Tunisie Numérique, le porte-parole du Courant populaire Mohsen Nabti a qualifié la dissolution du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) d’une décision nécessaire et importante.
Selon lui, le président de la République Kais Saied a donné une chance au CSM pour lui permettre de participer au combat national que mène la Tunisie pour libérer ses instituions.
” Pendant près de 10 ans, le CSM a renoncé à son rôle et a obéi aux diktats des lobbies et des islamistes qui étaient au pouvoir. Le 25 juillet 2021, nous avons cru que l’institution en question participera au processus dont l’objectif est le sauvetage du pays. Cependant, le CSM a trahi les Tunisiens” a t-il dit commentant la décision de Saied faisant savoir qu’il était du devoir de ce dernier de prendre cette mesure à la même date de la commémoration de l’anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaïd.
“ Si nous avions un pouvoir judiciaire indépendant et équitable, nous n’aurions pas atteint ce stade” ajoute notre intervenant.
Selon Nabti, il faut émettre le décret-loi portant organisation du CSM. Et d’ajouter que les réformes socio-économiques ne pourraient pas avoir lieu en l’absence d’un pouvoir judiciaire équitable.
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