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Echaab met la gomme avec un projet qui enchantera Kais Saied

Echaab met la gomme avec un projet qui enchantera Kais Saied

On avait cru comprendre que la lune de miel entre le président de la République, Kais Saied et son soutien de la première heure, le Mouvement Echaab, commençait à se lézarder. Il faut croire que non, si on se fie aux déclarations de Haykel Mekki. Certes Echaab insiste toujours sur l’application de la Loi 38-2020 (bon, c’est essentiellement une question de principe car c’est son bébé), mais pour le reste il y a comme une sorte d’accord parfait

Nous appuyons le chef de l’Etat pour son implication dans les dossiers sociaux. Nous ambitionnons de bâtir un Etat social au service de ses citoyens… Je suis conscient des difficultés financières du pays… Les bailleurs de fonds doivent prendre en compte le sort de nos jeunes et de notre population. Nous ne devons pas les lâcher quoi qu’il en coûte. Hélas la plupart des diplômés chômeurs ont des diplômes en langue arabe, en histoire ou en philosophie. Ils ne peuvent pas s’insérer dans le secteur privé”, a confié le député à une radio privée ce 25 novembre.

Le mouvement Echaâb est revenu sur sa solution-miracle : Mettre à contribution les compagnies d’assurance, les grandes surfaces et les banques pour supporter le coût de la loi 38-2020, durant 4 ans. Haykel Mekki impute à Ennahdha la responsabilité du fiasco de cette affaire, les islamistes qui d’après lui ont fait passer la loi sans prévoir son financement…

«Le chef de l’Etar doit faire le distinguo entre les députés qui ont vendu des illusions et les autres qui sont sincèrement animés par un projet social pour le peuple. Ils ont tenté de trouver des remèdes au chômage. Nous ne perdons pas espoir quant à la possibilité d’activer la loi 38-2020 dans le cadre de la Loi de finances de 2022», a ajouté le député de Echaab.

Sur un tout autre sujet, l’élu a déclaré : “Nous ne pensons pas que le président de la République entreprendra des réformes politiques et économiques de grande ampleur en contournant la voie du dialogue. La révision de la loi électorale est facile à faire et n’a nul besoin de débat (…).  Nous pouvons ne pas dire Oui à tout ce que fait le chef de l’Etat mais nous ne l’abandonnerons jamais”, a-t-il asséné.

 

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