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Economie : La Tunisie prise dans une spirale infernale !

Economie : La Tunisie prise dans une spirale infernale !

La Tunisie n’a pas les ressources pour financer son budget. Les bailleurs de fonds sont par trop frileux et ont tendance à tout remettre en question, par rapport aux antécédents accords. Et ce, à cause d’un climat politique délétère, et une certaine crainte d’un double langage de la classe dirigeante dans le pays.

En dehors de toute source d’apport étranger, la Tunisie est, désormais, condamnée à se débrouiller au niveau local. Or, l’emprunt auprès des banques semble plus que jamais hypothéqué, à cause de la rétrogradation des notes souveraines des banques qui ont prêté au gouvernement, à cause de l’évidente incapacité de ce dernier de les rembourser.

Et en dehors de ces deux principales sources de financement, il ne reste plus à l’équipe Bouden, qu’une seule source possible, à savoir le fisc.

Or, la ministre des finances, en experte qu’elle est en fiscalité est arrivée à bout des capacités des tunisiens. Ils sont saignés à sec, du moins ceux parmi eux qui sont concernés par les impôts. Car il devient évident que les gens les plus riches ne sont aucunement concernés par la fiscalité et ne sont nullement inquiétés à ce sujet par le pouvoir en place. Puisque le gouvernement n’a, apparemment aucune intention d’aller voir du côté des fortunes non déclarées du secteur informel et parallèle.

Restent, donc, les entreprises qui vont devoir payer les pots cassés.

Or les entreprises sont, déjà, dans l’incapacité de faire face à la crise. Ils sont déjà à peine capables de payer les salaires, et les matières premières. Mais l’Etat ne veut rien entendre, il insiste à les harceler pour encaisser les taxes et les contributions sociales. Pourtant, le même Etat sait pertinemment que les entreprises sont dans l’incapacité de payer. Elles demandent, au contraire, un sursis. Un rééchelonnement de leurs dettes envers le fisc et les caisses.

Et au lieu d’essayer dans ce sens, histoire de garder l’espoir de se voir payer dans un avenir proche, si toutefois, il réussit à aider à la relance économique, l’Etat refuse d’entendre toute logique et continue à demander l’impossible. Il demande aux entreprises de payer et encore de payer. Au risque d’accélérer l’échéance des faillites de tout le tissu économique vif du pays.

Voilà où on en est avec la spirale infernale de l’absence de sources de financements et d’impossibilité de prélever ailleurs sans risquer de tout faire écrouler !

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