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Elections Turquie : les deux candidats revendiquent la victoire : Une guerre des chiffres commence

Elections Turquie : les deux candidats revendiquent la victoire : Une guerre des chiffres commence

Les turcs étaient appelés, ce dimanche, à élire le président pour les cinq prochaines années, ainsi que les 600 membres du Parlement. Le scrutin s’annonçait périlleux pour le président Recep Tayyip Erdogan, qui règne sans partage sur le pays depuis vingt ans.

Ce dimanche soir, alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan était donné en tête par les médias officiels en début de soirée, il est passé sous la barre des 50% après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins, selon l’agence étatique Anadolu.

A 22 heures, il recueillait 49,94% des voix sur près de 90% des bulletins dépouillés, selon Anadolu, ouvrant la perspective d’un second tour le 28 mai.

Son challenger, Kemal Kiliçdaroglu, n’est pas de cet avis : « Nous sommes en tête », avait avait-il affirmé dès le début de la soirée, sur Twitter.

L’une des figures de l’opposition, le maire d’Istanbul, s’exprimant au siège du parti « au nom de Kemal Kiliçdaroglu », a appelé « les citoyens à ne pas tenir compte des chiffres donnés par Anadolu ». « Nous ne croyons pas Anadolu » a-t-il asséné, évoquant une agence de presse selon lui « sous respirateur artificiel ». Il a accusé le parti AKP au pouvoir de multiplier les recours dans les bureaux où son candidat apparaît à la traîne.

Le duel s’annonce serré pour choisir le treizième président du pays, entre le président islamo-conservateur Erdogan, 69 ans, au pouvoir depuis vingt ans, et son adversaire Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, à la tête d’un parti social-démocrate et laïque CHP, les électeurs doivent accorder à l’un des deux au moins 50% des voix plus une pour assurer sa victoire au premier tour.

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