Le mouvement Ennahdha, très mal en point après l’avalanche de frappes judiciaires dans ses rangs, donne de la voix ce samedi 27 mai. Les islamistes s’insurgent contre la confiscation de leur siège central et de tous leurs locaux un peu partout dans le pays. Les compagnons de Rached Ghannouchi soutiennent que les opérations de perquisition ne sont qu’un alibi pour tuer toutes les activités de la formation politique.
Le mouvement a fait savoir dans un communiqué qu’il se réserve le droit de lancer toutes les procédures judiciaires nécessaires pour remettre la main sur son siège central et les autres bureaux…
Mais vu le désamour croissant entre les islamistes et les citoyens, et même leurs propres militants, il y a de fortes chances que les cris des nahdhaouis ne dépassent pas les murs des salles de réunion. Les temps ont changé.
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