Comme on pouvait s’y attendre, l’avalanche d’arrestations, notamment celle de l’ancien dirigeant du mouvement Ennahdha Abdelhamid Jelassi, a fortement irrité les compagnons de Rached Ghannouchi. Ils ont pondu un communiqué pour dire tout le mal qu’ils pensent de cette “série de descentes et arrestations arbitraires” orchestrée par “le régime putschiste de Kais Saïed“…
Le communiqué déplore le fait que Jelassi ait été amené manu militari vers un lieu inconnu après la fouille de son domicile. “L’arrestation des opposants du coup d’Etat ne va pas régler les problèmes des Tunisiens, cela reflète juste la détermination du pouvoir à museler tous ses opposants, à savoir des politiciens, activistes des droits de l’Homme, des syndicalistes et intellectuels, des journalistes, des bloggeurs et des hommes d’affaires» dit le texte…
«Kais Saïed a changé toute la magistrature et rend des verdicts en dehors du cadre de la loi, ce qui est assimilable aux pratiques des régimes fascistes“, ajoute le communiqué.
Par ailleurs Ennahdha, dans une vaine tentative d’embarquer l’opinion publique dans son combat, est d’avis que les pratiques de l’exécutif frappent directement les moyens de subsistance des citoyens et leur pouvoir d’achat, notamment avec la levée des subventions et la libéralisation des prix.
Enfin les islamistes affirment que l’exfiltration de l’activiste algérienne Amira Bouraoui a impacté lourdement les liens entre la Tunisie et l’Algérie…
Pourtant aux dernières nouvelles, par la bouche même du président Abdelmajid Tebboune, les relations avec l’Algérie sont au beau fixe.
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